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Des nouveaux rapports révèlent que les incendies en Australie auraient tué environ 1 milliard d'animaux.

Par NTD

De nouvelles estimations de scientifiques et d’organisations oeuvrant auprès des animaux en Australie ont révélé que les incendies des dernières semaines auraient causé la mort d'un milliard d'animaux.

Alors que Chris Dickman, un écologiste à l’Université de Sydney, avançait que 480 millions d'animaux sauvages étaient morts, celui-ci prévenait toutefois que ses estimations étaient très conservatrices: "L’estimation initiale - les 480 millions - était basée sur les mammifères, les oiseaux et les reptiles pour lesquels nous avons des chiffres sur la population, et cette estimation ne tient plus vraiment. C’est maintenant plus de 800 millions compte tenu de l’étendue des incendies - en Nouvelle-Galles du Sud seulement. Si l’estimation de 800 millions semble énorme, c’est que ce chiffre n’inclut pas seulement les animaux qui sont dans les zones d’incendie".

Ainsi, en tenant compte de tous les spécimens qui avaient été exclus des estimations initiales, Dickman en arrive donc à un constat encore plus troublant en déclarant: "Plus d’un milliard serait un chiffre très conservateur".

C'est malheureusement le même avis qui est partagé par le scientifique spécialisé en environnement du World Wildlife Fund (WWF) d’Australie, Stuart Blanch, qui qualifie de "modeste", l'estimation d'un milliard.

Bindi Irwin, qui travaille pour le Zoo d’Australie, indique pour sa part qu'elle a constaté une augmentation très préoccupante du nombre d'animaux qui ont besoin de soins: "En septembre, les admissions de renard volant à tête grise à l’hôpital ont grimpé de 750% en raison de la sécheresse et du manque de nourriture. Les renards volants sont maintenant gravement touchés par les incendies de forêt et nous assistons à nouveau à un afflux vers l’hôpital de ces beaux animaux de partout au pays".

Plusieurs experts, dont Stuart Blanch, prient le gouvernement australien de prendre d'adopter des mesures afin de réduire la production de carbone au pays. Enfin, souhaitons que le plan en trois parties pour faire face à la crise qui a été établi par Blanch sera pris en considération : "Premièrement, réduire la menace en mettant fin à l’exploitation forestière ou à la destruction des forêts matures... Deuxièmement, le développement d’un programme pour le reboisement de 10 millions d’hectares et, troisièmement, à très court terme, plus de soutien pour les organismes de protection d’animaux sauvages et les hôpitaux pour animaux sauvages à travers le pays".

Source: Huffington Post · Crédit Photo: Capture d'écran