Maxime Labrecque a tué son ex-conjointe en lui infligeant près de 30 coups de couteau.
Le procès de Maxime Labrecque est débuté et les premiers témoignages entendus démontrent que l'homme accusé de meurtre prémédité de son ex-conjointe Isabelle Lavoie à Saint-Hyacinthe le 13 septembre 2016 aurait agi avec une violence extrême.
Tout a débuté lundi avec le témoignage de Guy Gélinas, un voisin de la victime nommée Isabelle Lavoie. L'homme qui était concierge de l’immeuble situé sur la rue des Seigneurs Ouest a expliqué devant la cour: "J’ai jeté un coup d’œil vers la fenêtre d’Isabelle et j’ai dit : ‘‘Ah non. Il l’a fait’’. J’ai entendu un râlement et j’ai couru dans les marches. J’ai composé le 911".
Pour sa part, la pathologiste Liza Boucher a détaillé les blessures repérées sur le corps de la victime au niveau du temporal droit, du menton, du cou, d'une aisselle, en plus d'une perforation du poumon et du cœur. En tout, on estime que Labrecque aurait frappé sa victime de près d'une trentaine de coups de couteau.
Des photos de la scène de crime ont aussi été déposées et celles-ci témoignaient clairement de la violence qui a régné lors de ce meurtre répugnant.
La pathologiste a d'ailleurs rappelé que les premiers intervenants avaient découvert trois couteux sur les lieux du crime alors que la victime gisait dans une mare de sang: "Quand c’est auto-infligé, il va souvent y avoir des plaies d’hésitation. Dans le cas présent, on a beaucoup de dispersion, on a beaucoup d’endroits qui ne sont pas typiques pour des plaies qui sont auto-infligées".
Dans les jours qui avaient précédé le meurtre d'Isabelle Lavoie, la victime a fait part à des proches qu'elle était inquiète d'être suivie par son ancien amoureux.
La victime avait malheureusement raison de craindre le pire et deux semaines avant que cela ne survienne, un policier avait même identifié le présumé tueur après avoir surpris un homme vêtu d’un chandail à capuchon qui rôdait près de la demeure d'Isabelle Lavoie.
Le procès se poursuivra au cours des prochains jours.
Source: Journal de Montréal
Crédit Photo: Courtoisie