Un terroriste condamné à mort demande aux citoyens de lui sauver la vie
Ahmed Merhi, un terroriste de Sydney, implore l'Australie de lui sauver la vie.
L'homme de 27 ans a été reconnu coupable d'être un membre de l'État islamique par la Cour criminelle centrale de Bagdad et il a été condamné à la mort par pendaison en Irak.
Ahmed Merhi s'était rendu en Syrie en 2014 et en 2015. Il a affirmé s'être rendu là-bas pour du travail humanitaire, mais le juge Suhail ne l'a pas cru.
Se disant faussement accusé, Ahmed Merhi a imploré l'Australie de le faire revenir au pays pour lui sauver la vie.
« J'aimerais revenir en Australie », a-t-il déclaré.
Ahmed Merhi, qui a perdu une jambe lors d'une attaque aérienne en 2016, affirme que l'Irak n'avait pas le droit de le juger ainsi, qu'il n'y avait eu aucune justice et qu'il n'y avait aucun témoin et aucune preuve pour soutenir les accusation.
« Je suis une bonne personne », a-t-il martelé.
« J'aimerais que l'Australie me vienne en aide, que justice soit rendue et que je sois libéré », a-t-il ajouté.
Il serait vraiment étonnant que le gouvernement australien intervienne dans cette histoire pour venir en aide à Ahmed Merhi, qui a manifesté publiquement son soutien à l'État islamique dans le passé.
Il a déjà publié de nombreuses photos à ce sujet sur les réseaux sociaux, incluant des photos d'armes et des images de lui-même dans un uniforme de combat. Mais selon Ahmed Merhi, ces images ne sont pas pires que ces gens qui se prennent en photo avec des voitures Ferrari et que cela ne prouve pas que les objets vous appartiennent. Il a aussi ajouté l'exemple que si on prend une photo avec un mannequin, cela ne veut pas dire que c'est notre femme.
Ahmed Merhi avait été arrêté par des soldat kurdes alors qu'il tentait de fuir la Turquie, en décembre 2017. Il a été arrêté avec son cousin Tarek Khayat qui a été accusé par les autorités libanaises et australiennes d'avoir voulu faire un attentat en ciblant un avion en provenance de Sydney et à destination d'Abu Dhabi. Tarek Khayat, 46 ans, avait alors avoué être un comptable au service de l'État islamique et il a été condamné à mourir pendu.
Les soldats ont remis le prisonnier Ahmed Merhi aux soldats américains qui l'ont ensuite transféré aux autorités irakiennes. Ahmed Merhi affirme avoir été victime d'abus et de torture de la part des autorités irakiennes.
Les avocats d'Ahmed Merhi ont 30 jours pour présenter la cause en appel, mais il se pourrait que la cause s'étire pendant encore deux ans.
Le cas d'Ahmed Merhi ressemble à plusieurs autres personnes en provenance de nombreux pays, y compris la France, qui ont imploré le pays où ils vivaient afin de leur sauver la vie. Mais la communauté internationale a préféré laisser l'Irak régler cet épineux dossier en disant faire confiance au système de justice de ce pays, malgré les nombreuses condamnation de mort par pendaison.
Nous suivrons les développements dans cette histoire afin de vous tenir informés de la situation.
Source: Daily Mail
Crédit Photo: Capture d'écran