Des Canadiens lancent un appel à l'aide, souffrant encore des symptômes de la COVID-19 après des mois

52 citoyens et résidents permanents du Canada ont signé une lettre ouverte qui a été rendue publique mercredi. Selon ce qu'affirme le regroupement qui réunit des personnes qui ont été contaminées par la COVID-19, celles-ci ressentiraient toujours les symptômes de la maladie après plusieurs semaines et même quelques mois dans certains cas.

Ces patients, dont les symptômes sont très atypiques, ont donc signé la lettre dans l'espoir que la Dre Theresa Tam et le Dr Horacio Arruda puissent leur venir en aide en trouvant une solution.

Parmi les demandes qui ont été faites dans la lettre, on souhaite ainsi obtenir "une prise en charge médicale de ceux qui souffrent des symptômes de la COVID-19", ainsi que "la mise en place de normes efficaces" pour un diagnostic "présumé de la COVID-19 pour les patients sans test positif".

Alors que l’OMS et d’autres centres mondiaux déclarent que la guérison des cas bénins prendrait environ deux semaines, certains des signataires de la lettre affirment lutter contre les symptômes de la maladie depuis plusieurs mois, dont de "la fièvre et une transpiration abondante, une toux persistante, de l'essoufflement, des douleurs pulmonaires et des problèmes cardiaques".

Enfin, les signataires de la lettre ont clairement fait savoir aux autorités sanitaires que cette situation compliquait considérablement leur vie au quotidien: "Certains d’entre nous se sont fait confirmer par leurs médecins que nous avions probablement la COVID-19, mais on nous a conseillé de rester à la maison et de gérer nos symptômes plutôt que de demander de nous faire tester. Certains d’entre nous ont été testés, mais plusieurs semaines s’étaient écoulées après l’apparition des symptômes. [...] Nous ne savons pas non plus quand nous pouvons être en compagnie d’autres personnes sans risques. Certains d’entre nous, […] vivant avec la peur de côtoyer les membres de notre propre famille de peur de leur transmettre le virus […], il est difficile mentalement, émotionnellement, physiquement de s’isoler pendant des mois sans en voir la fin."

Source: ICI Radio-Canada · Crédit Photo: Adobe Stock