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Important changement dès aujourd'hui si vous avez été en contact avec quelqu'un atteint de la COVID.

Par NTD

Il ne sera plus obligatoire de s'isoler à la maison pendant cinq jours pour les Québécois qui ont été en contact avec une personne atteinte de la COVID-19. En effet, c'est dès samedi que cet allègement entrera en vigueur, mais il faudra toutefois ne pas avoir de symptôme de la maladie.

La nouvelle a été confirmée jeudi par le directeur national de la Santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau.
Comme l'a précisé la Dre Marie-France Raynault, qui se trouve à être la conseillère médicale stratégique principale du Dr Luc Boileau, la nouvelle règle d'isolement lui semble "suffisamment prudente" dans le contexte actuel. Tout en faisant allusion à la Colombie-Britannique qui a mis cette mesure en place en janvier dernier, la Dre Raynault s'est montrée plutôt confiante en déclarant: "[Son] expérience est vraiment encourageante. Ils avaient une vague Omicron assez importante [à ce moment] et nous avons vu que cela n’a pas empêché une baisse des cas depuis qu’ils ont adopté cette mesure."

Du côté du Dr Boileau, ce dernier a aussi profité de l'occasion pour annoncer aux étudiants que ceux-ci pourraient organiser des bals de finissants en juin. Sa collègue, la Dre Raynault, a fait remarquer que "la population étudiante au secondaire est extrêmement bien vaccinée", en plus d'ajouter que ces bals se tiendront à un moment de l’année pendant lequel le virus circule moins.

Parmi les allègements qui ne passeront certainement pas inaperçus, le passeport sanitaire ne sera plus exigé dès samedi dans les lieux publics. La danse et le karaoké pourront aussi reprendre et à la mi-avril, le masque ne sera plus exigé dans les lieux publics, à l’exception des transports en commun.

Enfin, le Dr Boileau a reconnu que certains individus pourraient avoir besoin d'une quatrième dose, mais il est cependant demeuré très prudent en affirmant: "Je peux vous assurer que, pendant les dernières semaines, nous étions très confiants de [l’efficacité] des vaccins pour les personnes qui en ont bénéficié, mais avec le temps, il arrive que l’immunité acquise par la vaccination s’effrite tranquillement. Alors, on veut s’assurer qu’au moment où ça commence à être un peu plus à risque, on puisse proposer une quatrième dose. Ça, ça s’en vient comme recommandation bientôt."

Source: Le Devoir