De plus en plus de Québécois ont recours à l'euthanasie à domicile pour leurs animaux
Pour que les adieux soient un peu moins douloureux, de plus en plus de Québécois ont recours à l'euthanasie à domicile pour leurs animaux de compagnie. Une pratique qui a le vent en poupe depuis le début de la crise sanitaire.
C'est Radio-Canada qui rapporte cette nouvelle qui va sans doute faire le tour de la province. En effet, de plus en plus de Québécois ont recours à l'euthanasie à domicile pour leurs animaux de compagnie. L'idée est de rendre les adieux moins douloureux, mais surtout de laisser partir l'animal en question dans un environnement qu'il connait très bien plutôt que dans le cabinet d'un vétérinaire. Nathalie Lebel fait partie de ces personnes qui ont décidé d'adopter cette pratique. Elle en a fait l'expérience avec Charlotte, son chien de 13 ans.
«Je ne pouvais pas concevoir de laisser mon chien à la porte du vétérinaire et de ne pas être là. Je lui avais fait une promesse d'être là jusqu'à la fin», a confié Nathalie Lebel dans une entrevue avec Radio-Canada. Elle a donc décidé d'opter pour l'euthanasier chez elle. «C'était familial, c'était chaleureux, on avait décidé de mettre le dernier album de musique que le chien aimait. Ça faisait deux jours que ça jouait, elle est partie aussi là-dessus. Chez le vétérinaire, ça ne se peut pas».
Radio-Canada indique que la crise sanitaire a entraîné un engouement supplémentaire pour cette pratique. La chaîne de télévision explique qu'en raison du contexte actuel, les vétérinaires ne reçoivent qu'une personne par famille. Cela ne permet donc pas à tous les membres d'une même famille d'être présents pour les derniers instants de leur animal. «Je ne vous cacherai pas que les cliniques vétérinaires sont déchirées à demander cela, mais c'est une question sanitaire. Donc l'option de l'euthanasie à domicile devient pour les familles une option qui leur permet à tous d’y assister», souligne la vétérinaire Natacha Barrette.
Si cette pratique gagne en popularité, Radio-Canada précise qu'elle est encore relativement méconnue du grand public. «Il y a une bonne demande, mais c’est inconnu un peu. Certaines cliniques vétérinaires de Québec offrent le service, mais vu la pandémie, il manque des effectifs. Elles ne sont pas toutes aptes à se déplacer à domicile. On ne se le cachera pas, ça prend plus de temps», indique Natacha Barrette.
Source: Radio-Canada · Crédit Photo: Adobe Stock