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Un élève et une enseignante sont déclarés positifs à la COVID-19 dans des écoles en Mauricie.

Par NTD

Deux cas de COVID-19 ont été signalés dans des écoles en Mauricie, mais la directrice de la santé publique a indiqué qu'il s'agissait de "cas sporadiques".

C'est un élève du Collège Marie-de-l’Incarnation, ainsi qu'une enseignante au préscolaire de l’école primaire Saint-Paul de Trois-Rivières, qui ont reçu un diagnostic positif à la COVID-19.

Selon la directrice de la Santé publique, la Dre Marie-Josée Godi, on ne parle pas ici d'une éclosion, puisqu'il ne s'agit pas d'une situation où l'on compte deux cas et plus par classe avec un lien épidémiologique entre les deux. La Dre Godi a déclaré au journal Le Droit: "Lorsqu’on a deux cas déclarés dans une même classe, on considère qu’on a une éclosion dans cette classe et non dans l’école, [...] mais ce n’est pas le cas en ce moment."

La présidente du Syndicat de l’enseignement des Vieilles-Forges, Claudia Cousin, a précisé pour sa part que l'enseignante qui a été contaminée par la COVID-19 portait toujours "l’équipement de protection individuelle (ÉPI) au complet (masque, visière et blouse)", tout en ajoutant que "la Santé publique a téléphoné aux parents des élèves. Elle considère le risque de contamination faible considérant que tous sont restés à une distance de deux mètres et que les adultes ont toujours porté l’ÉPI. [...] il n’y a pas de motif présentement pour tester les enfants."

La porte-parole de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy, Anne-Marie Bellerose, a assuré que les mesures d’hygiène ont été respectées à la lettre dans l’école.

Enfin, la Dre Godi a expliqué pourquoi la Santé publique a décidé de ne pas faire de tests auprès des élèves: "Dans le cas de COVID-19, ce qui a été déterminé, pour l’évaluation de risque, c’est lorsqu’on a un contact avec une personne et que ce contact se fait à moins de deux mètres sans protection et pendant plus de 15 minutes. [...] Si l’interaction s’est faite à plus de 2 mètres et pendant moins de 15 minutes et même plus de 15 minutes, on considère que le risque est faible. [...] Si, dans la même classe, on observe qu’il y a d’autres personnes qui présentent des symptômes, on va leur recommander de se faire dépister. Si l’on détermine qu’il y a éclosion, l’ensemble des élèves de cette classe vont être dépistés, avec les enseignants également."

Source: Le Devoir · Crédit Photo: Capture d'écran