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COVID-19: Les autorités chinoises rapportent un possible cas de recontamination

Par NTD

Selon l'agence Reuters, les autorités en Chine auraient observé un possible cas de recontamination à la COVID-19. La patiente en question se trouve à être une femme de 68 ans qui avait reçu un premier diagnostic positif le 8 février dernier, puis un second après avoir été hospitalisée le 9 août.

Les autorités locales de la ville de Jingzhou, dans la province du Hubei, dans le centre du pays, ont précisé que la patiente s'était complètement rétablie du nouveau coronavirus avant de faire l'objet d'un nouveau diagnostic positif quelques semaines plus tard.

Au cours des premières semaines de la pandémie, les avis ont grandement divergé chez les spécialistes quant à une recontamination possible à la COVID-19. Alors que certains experts préféraient adhérer à la thèse d'une seule longue infection dont la charge virale était demeurée présente dans l'organisme durant plusieurs semaines, d'autres spécialistes ont aussi considéré la piste des "faux positifs".

Pour ce qui est du professeur Samira Fafi-Kremer, chef du service virologie des CHU de Strasbourg, celui-ci a expliqué au journal Le Parisien: "Même en ayant développé une forme légère de la COVID-19, les personnes déjà infectées par le virus sont capables de générer des anticorps protecteurs qui sont présents au moins 40 jours après le début des symptômes. Reste à vérifier leur persistance dans le temps."

Du côté du King's College de Londres, celui-ci a publié une étude le 13 juillet dernier dans laquelle on y déclare que l'immunité pourrait disparaître en quelques mois, puisque les niveaux des anticorps neutralisants, capables de détruire le virus, atteignent un pic en moyenne trois semaines environ après l'apparition des symptômes avant de décliner rapidement.

Enfin, un autre groupe de chercheurs a fait savoir qu'il étudiait présentement l'hypothèse de l'immunité croisée, qui avance que des patients ayant eu de simples rhumes pourraient être protégés de la COVID-19. Toutefois, une étude qui a été prépubliée le 6 juillet a indiqué que cette hypothèse ne pourrait pas s'appliquer aux jeunes enfants.

Source: Le Parisien · Crédit Photo: Adobe Stock