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Claude Poirier est d'avis que le gouvernement devrait obliger le masque dans les endroits publics.

Par NTD

Le célèbre chroniqueur judiciaire Claude Poirier s'est exprimé dans le journal Le Reflet à propos du port du masque de protection en déclarant que le gouvernement devra envoyer un message clair à la population.

Le chroniqueur a débuté sa chronique en exprimant que le fait de porter un masque dans les transports en commun relève du civisme: "Je suis d’avis que les gens qui prennent les transports en commun – que ce soit l’autobus ou le métro – ont une responsabilité en tant que citoyens. Beaucoup m’ont appelé en me disant qu’ils prennent toutes les précautions possibles, alors que d’autres ne portent pas de masque et toussent sans mettre leur coude devant leur bouche."

Or, comme le souligne Claude Poirier, il faudrait que le gouvernement envoie un message très clair afin que tous les usagers des services en commun prennent la précaution de porter un masque: "Il faut lancer un message clair si on veut enrayer la propagation du virus. Le gouvernement doit prendre la décision importante de rendre le port du masque obligatoire, non seulement dans les transports en commun, mais également dans les magasins à grandes surfaces et tous les endroits publics. [...] Nous n’avons pas à attendre d’obtenir des masques du gouvernement. Nous pouvons nous en fabriquer. Même un foulard peut faire l’affaire. En plus de nous protéger et de protéger les autres, le port envoie le message que nous sommes conscients des risques et que nous faisons ce qu’il faut."

Le chroniqueur a aussi rappelé à la population qu'avec l'arrivée du beau temps, "Il faudra continuer de respecter les consignes, surtout la distanciation sociale, et porter le masque là aussi".

Enfin, Claude Poirier a conclu sa chronique en faisant bien comprendre aux lecteurs et aux lectrices que les mois à venir demanderaient encore beaucoup d'adaptation: "On me parle aussi de voyages. N’y pensons même pas pour le moment.  Nous entendons dire que les frontières ne seront pas rouvertes avant le 21 juin. Il est hors de question d’aller dépenser à Plattsburgh aux États-Unis comme le font plusieurs en temps normal. Pensons plutôt à dépenser notre argent au Québec. Les commerces, surtout, en auront besoin. L’après-crise sera extrêmement difficile."

Source: Le Reflet · Crédit Photo: Capture d'écran