COVID-19: Des Québécois mentent et mettent en danger les ambulanciers.
Alors que le coronavirus continue de se propager de manière importante au Québec, certains citoyens mentent sur leurs symptômes et sur leurs dates de retour de voyage par peur d'apprendre qu'ils ont le coronavirus.
C'est La Presse qui rapporte cette nouvelle qui risque de susciter de nombreuses réactions. Alors qu'on a appris dernièrement que deux ambulanciers avaient contracté le coronavirus, le personnel soignant implore les Québécois de ne pas mentir sur leurs symptômes ou sur leurs dates de retour de voyage. Une attitude qui met en danger la santé du personnel soignant. D'ailleurs, le quotidien souligne que la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec indique que des dizaines de ses membres se sont placés en isolement préventif.
Ainsi, par leurs mensonges, ces individus mettent à risque le personnel soignant qui se protège selon ce que leur disent les patients. La Presse indique que Claude Lemay, directeur des opérations chez HRH services préhospitaliers, dans le secteur de Repentigny, résume bien la situation« Il faut dire la vérité (...) Quand on demande à quelqu’un s’il a voyagé ou s’il a des symptômes, il faut nous le dire».
Mais pourquoi mentir au personnel soignant qui est là pour aider ? La Presse explique que certaines personnes ressentent une certaine honte d'avoir contracté le coronavirus. D'autres pensent qu'ils ne devront attendre plus longtemps avant d'être pis en charge. Pourtant, le quotidien assure que ce n'est pas du tout le cas. Le personnel soignant a juste besoin de connaître la vérité sur la situation des patients afin de s'équiper en conséquence.
Si le personnel soignant se dit habitué à entendre des mensonges de la part de leurs patients, la situation actuelle est complètement différente puisque le coronavirus est une maladie très contagieuse. La Presse rapporte les propos de David Gagnon, de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, qui exprime son inquiétude à ce sujet. «Des patients qui ne nous disent pas toute la vérité, c’est notre quotidien. On est capable de gérer ça. Mais là, la différence, c’est que notre sécurité est en jeu». Vous l'aurez donc compris, si vous ressentez des symptômes, il ne faut surtout pas les cacher.
Source: La Presse · Crédit Photo: iStock