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Retour à l'école: les parents pourront changer d'idée

Par NTD

Les parents qui choisiront de ne pas retourner leur enfant à l’école pourront changer d’idée en cours de route, mais les parents devront fournir un préavis d’une semaine.

La nouvelle a été confirmée jeudi par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, alors qu'il se trouvait en commission parlementaire virtuelle. 

Le ministre a aussi fait savoir que le réseau scolaire était prêt à accueillir "100 % des enfants" du préscolaire et du primaire, et ce, même si les établissements devront respecter des ratios maximums de 15 élèves par classe. Évidemment, de telles mesures feront en sorte que plusieurs étudiants pourraient se retrouver dans une nouvelle classe ou avec une nouvelle enseignante, tandis que tous les locaux des écoles pourraient devenir des salles de classe. 

En ce qui concerne le transport scolaire, le ministre s'est dit confiant que le réseau sera en mesure de fournir le même service qui existait avant la pandémie pour tous les élèves, tout en expliquant que la situation sera amplement facilitée par le fait que les étudiants de niveau secondaire termineront leur année scolaire à la maison, ce qui permettra plus de marge de manoeuvre.

Le gouvernement a aussi déclaré que dans l'éventualité où le réseau ferait face à un manque d'enseignants, il était possible des enseignants du secondaire puissent être appelés en renfort. Le ministre a précisé que les enseignants du secondaire qui n’enseignent pas le français, les mathématiques, les sciences et l’histoire pourraient être les premiers à être appelés si jamais le besoin se présentait.

Enfin, le ministre a admis que même si la situation était inusitée et qu'elle demandait de s'adapter constamment, il sentait toutefois être entouré de la bonne équipe: "Quand on a décidé d’aller sur la lune, la fusée n’était pas construite. Mais on a décidé d’y aller. On avait les ingénieurs, on a réussi à y aller. Ça s’est fait. Là, on a décidé qu’on devait rouvrir les écoles pour prendre soin des élèves et pour consolider les apprentissages. On s’est donné deux semaines pour le faire et on a toute l’expertise au ministère pour réussir. Je pense que c’est la bonne façon de faire."

Source: La Presse · Crédit Photo: Adobe Stock