Les médecins espagnols sont obligés de prioriser les patients qui ont le plus de chances de survie
Alors que la situation est critique en Espagne avec près de 20 000 cas de coronavirus confirmés sur son territoire, les médecins n'ont plus le choix de prioriser les patients qui ont le plus de chances de survie. Des décisions qui se font au détriment de ceux dont l'état de santé se détériore de jour en jour.
C'est La Presse qui rapporte cette nouvelle alarmante. Alors que l'Espagne est sur le point de dépasser les 20 000 cas de coronavirus sur son territoire et que le pays vient d'atteindre la barre symbolique des 1000 décès, les médecins ibériques n'ont plus le choix de prioriser les patients qui ont le plus de chances de survie. Des décisions très difficiles qui se font donc au détriment de ceux dont l'état de santé se détériore de jour en jour. Le quotidien rappelle que l'Espagne fait partie des pays les plus touchés par le COVID-19 avec la Chine, l'Italie et l'Iran.
Pour ne rien arranger, le ministre de la Santé Salvador Illa a déclaré ce vendredi que «les pires jours sont encore à venir», indique La Presse. Il faut dire que c'est une situation qui se rapproche du chaos en Espagne. Le pays manque notamment cruellement de matériel médical et de personnel. Le quotidien indique que la région de Madrid est la plus touchée du pays. Elle recense à elle seule 36% des décès.
Selon le gouvernement espagnol, il faut donc s'attendre à ce que la situation empire et que les mesures de confinement se prolongent un certain temps. «Nous savons que ça va durer des jours, des semaines, des mois », a déclaré un infirmier, relate La Presse.
L'Espagne est en confinement total et prône désormais la tolérance zéro pour celles et ceux qui ne respectent pas les consignes du gouvernement, souligne le quotidien. D'ailleurs, La Presse précise que 315 personnes ont été arrêtées pour ne pas s'être pliées aux nouvelles règles mises en place. Comme pour beaucoup de personnes à travers la planète, le message est clair: il faut rester à la maison.
Source: La Presse · Crédit Photo: Adobe Stock