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Pour Claude Poirier « l’après-crise sera épouvantable»

Par NTD

Alors que le Québec vit une crise sanitaire sans précédent, le célèbre journaliste Claude Poirier a décidé de s'exprimer sur la situation et surtout se projeter sur l'après-crise qui selon ses propres mots sera «épouvantable».

C'est Le Reflet qui rapporte les propos de Claude Poirier qui risquent de susciter de nombreuses réactions au Québec. En effet, le journaliste a tenu à s'exprimer sur la situation dans laquelle se trouve la province en ce moment et pense déjà à l'après-crise. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'après-coronavirus risque d'être très difficile pour de nombreux Québécois. «Selon moi, l’après-crise sera épouvantable. J’ai discuté avec plusieurs experts, dont des psychologues et des gens du milieu des affaires, et on me dit que ce sera catastrophique. Je m’attends à ce qu’il y ait une augmentation de faillites au Canada et au Québec. Il y a des gens qui ne pourront jamais se relever de cette situation (...) Des gens perdront tout, même leur maison».

Hormis les conséquences économiques, Claude Poirier évoque également les conséquences humaines et pense que le nombre de suicides risque malheureusement d'augmenter au cours de l'après-crise. «Je m’inquiète aussi de ce que les personnes isolées vivent. Je ne le souhaite pas, mais je m’attends à ce que le nombre de suicides augmente». Il s'interroge également sur une éventuelle hausse des divorces. Il faut dire qu'il est légitime de se poser la question à la vue de la période de confinement dans laquelle nous sommes actuellement.

Il souligne également l'incertitude dans laquelle nous vivons en ce moment. En effet, on ne sait pas quand cette crise prendra fin. «On ne sait pas quand arrivera l’après-pandémie. Certaines personnes disent que ça se terminera en juin ou en juillet. Mais entretemps, la crise aura des effets dévastateurs. Il ne faut pas se leurrer. Je connais des personnes qui seront hypothéquées financièrement pour le reste de leurs jours. Certaines ont travaillé pendant 30, même 40 ans».

Si son témoignage fait froid dans le dos, il le conclut en incitant les Québécois à respecter les consignes du gouvernement pour sortir au plus vite de cette crise sanitaire. «Aujourd’hui, ce qui compte, c’est de se soutenir et de respecter les directives des gouvernements pour se sortir enfin de cette crise mondiale».

Source: Le Reflet · Crédit Photo: Facebook