Le nombre d'oiseaux diminue de manière inquiétante autour de Lyon
Alors que notre planète est dans un état inquiétant, il y a des chiffres qui ne trompent pas comme celui qui indique que la quantité d'oiseaux communs sur l'ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes a diminué de 5 % depuis près de 20 ans.
C'est 20 minutes qui rapporte cette nouvelle qui n'a rien de réjouissant. Le quotidien dresse un constat alarmant de la situation des oiseaux commun dans l'ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes puisque leur population a diminué de 5% depuis 2002. C'est en entrant davantage dans les détails que cela devient de plus en plus inquiétant. En effet, certaines espèces pourraient bien disparaître. C'est le cas du moineau friquet dont la population a diminué de 80%. Cette espèce et celle du chardonneret sont désormais catégorisées comme étant «vulnérable».
Si l'on s'intéresse à d'autres espèces, le constat est moins édifiant, mais reste toutefois inquiétant. 20 minutes indique par exemple que la population des oiseaux des milieux agricoles et des villes a diminué de 16% alors que la population des hirondelles rustiques a diminué de 17%. Le quotidien est allé consulter un chargé d’études à Ligue pour la protection des oiseaux du Rhône et le témoignage de ce dernier donne froid dans le dos. «Je suis en train de voir des espèces disparaître que je n’aurais jamais imaginé voir s’éteindre de mon vivant».
Qu'est-ce qui explique une telle situation ? 20 minutes explique que c'est la transformation du paysage de la région qui est en cause. Le quotidien pointe du doigt le fait qu'il n'y ait plus que très peu d'espaces verts en ville. Résultat ? Plus d'insectes alors qu'ils ont un rôle primordial dans la survie des oiseaux. L'architecture urbaine est également mise en cause puisqu'elle est désormais faite pour que les oiseaux ne puissent plus construire de nid en ville.
Quelle peuvent être les solutions pour régler cette situation bien mal engagée ? 20 minutes raconte qu'il faut notamment implanter plus d'espaces verts dans les zones urbaines et arrêter d'utiliser des pesticides nocifs. Le quotidien ajoute que chaque geste compte et que les habitants de la région qui ont un jardin sont encouragés à laisser une zone non ou peu tondue sur leur terrain.
Source: 20 minutes · Crédit Photo: Adobe Stock