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Un club de foot de l'Essonne soupçonné de radicalisation ferme ses portes pour des raisons financières

Par NTD

Il s'agit sans doute d'une des histoires les plus troublantes de la journée et elle nous vient de l'Essonne où le FC Lissois, un club de foot est soupçonné de radicalisation. Il a depuis fermé ses portes pour des raisons financières alors qu'il existait depuis 50 ans et comptait environ 600 membres.

C'est Le Parisien qui rapporte cette nouvelle qui fait froid dans le dos. En effet, un club de foot de l'Essonne soupçonné de radicalisation a fermé ses portes alors qu'il était encré dans la commune de Lisses depuis 50 ans. Le quotidien explique que les premiers soupçons ont eu lieu en 2018. À plusieurs reprises, les autorités sont venues rendre visite au club dans ses locaux et les découvertes étaient à chaque fois improbable. On parle notamment d'un vestiaire reconverti en bar à chicha ou encore d'un local avec des tapis de prière. Aussi, la nourriture était hallal sans que ses membres soient au courant. Rien que ça.

Plus inquiétant encore, Le Parisien explique que certains parents ont été alarmés lorsqu'ils ont vu que leurs enfants parlaient de plus en plus de l'Islam après les entraînements. Pour couronner le tout, la gestion financière du club était très douteuse. C'est d'ailleurs ce qui va le pousser à fermer ses portes officiellement en juillet 2019, raconte le quotidien. Par la suite, la mairie va récupérer les locaux laissés vacants et va découvrir notamment des djellabas dans des cartons. Des vêtements qui n'avaient rien à faire là selon le maire de Lisses, Thierry Lafon.

Le Parisien indique que la direction de ce club de football avait complètement changé de direction après que deux individus musulmans en avaient repris les rênes, dont Mickaël Romain qui se défend des soupçons qui pèsent contre lui. Il a d'ailleurs une excuse pour presque tout ce qui lui est reproché. Il a essayé de retrouver un nouveau terrain pour les activités du FC Lissois, mais pour le moment, il n'est pas arrivé à ses fins.

Source: Le Parisien · Crédit Photo: Adobe Stock