« Papa, au lieu d'acheter des cadeaux, pourquoi on ne leur donne pas à manger aux petits malheureux? »

Un petit ange gardien a été aperçu dans le centre-ville d’Amiens (Somme) et il s'agit d'un garçon de 5 ans.

L'ange gardien en question se nomme Lucas et il vient en aide aux itinérants.

Chaque samedi, les sans domicile fixe du centre-ville d'Amiens (Somme) ont le bonheur de voir arriver le petit Lucas qui est en compagnie de son père pour leur apporter des pains au chocolat et des brioches.

Les viennoiseries en question proviennent d'une boulangerie qui fait cadeau à Lucas de ses produits qui n'ont pas été vendus.

Le papa de Lucas se nomme Serge Ducasse et il gagne sa vie en tant que fonctionnaire territorial. Il se souvient que cet été, le duo avait même dû ajouter à son menu des bouteilles d'eau: " Il y a autant de misère quand il fait chaud que lorsqu'il fait froid".

Tout a débuté lorsque Lucas avait écrit une lettre au Père Noël pour ensuite déclarer à son père: "Papa, au lieu d'acheter des cadeaux, pourquoi on ne leur donne pas à manger aux petits malheureux?". Par la suite, le père et le fils ont décidé de s'organiser afin que chaque samedi après-midi soit consacré afin de rendre service aux gens dans le besoin.

D'ailleurs, le père et le fils ne comptent pas s'arrêter là et ils ont de grands projets pour l'avenir.

Ainsi, on peut donc s'attendre que le duo annonce un jour ou l'autre la création d'une association.

Évidemment, on trouve toujours de mauvaises langues dans toutes les situations inimaginables, mais à ceux et celles qui accusent le père de Lucas d'agir de la sorte afin de se donner une bonne image, Serge Ducasse termine avec une déclaration qui devrait interpeller tout le monde tout droit au coeur: "Je ne cherche pas la gloire mais juste à changer le regard sur la misère. Les SDF sont des personnes à part entière. Il ne faut pas avoir peur d'aller vers eux. À titre personnel, je ne veux pas leur donner de l'argent. Fragiles, ils peuvent entrer facilement dans la spirale infernale de l'alcool et de la drogue".

Source: Le Parisien

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