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Un jeune homme de Québec avoue avoir tué le pédophile qui l'avait agressé.

Par NTD

Un homme a avoué être l'auteur du meurtre d'un sexagénaire du quartier Limoilou, car celui-ci était un pédophile qui l'avait agressé par le passé.

C'est le 7 octobre 2016, dans un appartement de la 2e Rue, à Limoilou, que Mathias Breton, un homme de 73 ans, avait été retrouvé alors qu'il gisait au sol. L'homme avait été blessé à l'abdomen et un couteau avait été laissé sur les lieux du crime.

Breton avait été transporté d'urgence à l'hôpital, mais l'homme est décédé quelques heures plus tard des suites de ses blessures.

Une enquête policière avait été lancée, mais les enquêteurs n'étaient pas parvenus à identifier l'auteur du meurtre. Ce qui compliquait considérablement leur travail, c'était le fait que plusieurs individus se rendaient fréquemment chez la victime pour y consommer de l'alcool et de la drogue, et aussi, afin d'avoir des relations sexuelles avec Breton.

Mais trois semaines après le meurtre, le directeur de l’établissement de thérapie Job, situé à Québec, décidait d'entrer en communication avec les forces policières afin de les informer qu'un résident avait confié avoir commis un meurtre au début du mois.  

Dans l’exposé des faits de trois pages présenté au juge de la Cour supérieure mercredi matin, on peut notamment y lire que "Selon les verbalisations rapportées, l’accusé a affirmé avoir été agressé sexuellement par Mathias Breton dans le passé".

Le suspect en question est un jeune homme de 18 ans nommé Yan Dugas.

Lors de son arrestation qui est survenue le 1er novembre, Dugas aurait fini par admettre au cours de son interrogatoire qu'il était l'auteur du meurtre de Breton.

L'enquête aura ensuite révélé que des traces d'ADN du suspect se trouvaient sur les lieux du crime.

Aujourd'hui âgé de 21 ans, Dugas a comparu lors d'une très courte audience d'une durée de moins de 10 minutes et celui-ci a plaidé coupable de meurtre au deuxième degré.

Les observations sur la peine devraient avoir lieu en janvier 2020.

Source: Journal de Québec

Crédit Photo: Capture d'écran