Un père se fait tuer en tentant de protéger son fils qui était menacé
La récente enquête sur remise en liberté de quatre individus accusés du meurtre de Giovanni Bucchianico a fait la lumière sur les derniers instants du père qui avait perdu la vie en voulant se porter à la défense de son fils.
C'était en juillet dernier, dans le quartier Villeray à Montréal, que le père nommé Giovanni Bucchianico a été tué de 14 coups de couteau à la tête.
Le meurtre sauvage s'était produit le soir du 20 juillet, alors que le fils de la victime, Johnny Hachey Bucchianico, avait demandé l'aide de son père afin de se défendre contre une bande de voyous qui l'avait agressé physiquement après lui avoir volé la cage de son chien.
Le père avait donc demandé à son fils d'aller se mettre à l'abri pendant son intervention, mais les choses ont rapidement pris une tournure très violente, faisant ainsi en sorte que le père a été roué de coups de poing avant d'être poignardé à plusieurs reprises.
Le fils n'a pas eu le temps de se mettre à l'abri et celui-ci a aussi été roué de coups de poing alors que son père gisait à ses côtés.
Des témoins avaient filmé des séquences vidéos de l'agression et celles-ci ont été présentées devant la cour. Les images montraient notamment les jeunes agresseurs menacer ouvertement le père à l'aide d'un couteau. Une autre vidéo, filmée par un des agresseurs, montre aussi que celui-ci tient un couteau tandis qu'il menace le père.
Lorsque les policiers étaient arrivés sur les lieux, le père était gravement blessé à la tête et au cou, puis suite à son transfert à l'hôpital, l'homme est mort des suites de ses blessures.
En tout, quatre agresseurs font face à une accusation de meurtre au second degré. Parmi eux, on y retrouve le fils de l’ancien syndicaliste Ken Pereira, Matthew Morin-Pereira, ainsi que Tanvirul Haque, Marco Savoie et Noah Pépin.
Morin-Pereira, Haque et Savoie ont pu être libérés dans l’attente de leur procès, tandis que la demande de Pépin a été refusée.
Source: TVA Nouvelles
Crédit Photo: iStock