Un sondage révèle qu'un Canadien sur deux pense que 2020 est la pire année de sa vie
Si vous êtes d'avis que l'année 2020 n'est pas nécessairement la meilleure année de votre vie, sachez que vous n'êtes vraiment pas seul! En effet, un sondage mené tout récemment a indiqué qu'un Canadien sur deux était du même avis que vous!
Le sondage Léger hebdomadaire, qui a été commandé par La Presse Canadienne, a été mené entre le 7 et le 9 août 2020 auprès de 1513 Canadiens et 1003 Américains et les résultats obtenus par celui-ci indiquent clairement que l'année 2020 n'occupera pas une place de choix dans le coeur de plusieurs Canadiens et Canadiennes.
Ces résultats ont d'ailleurs grandement surpris le président et fondateur de la firme, Jean-Marc Léger, qui a expliqué au Journal de Montréal: "C’est énorme [comme chiffre], considérant que ces personnes ont pris en compte toutes les difficultés qu’ils ont eues dans leur vie et qu’ils croient tout de même que cette année est la pire de toutes."
L'une des tendances qui ont été mises en évidence par ce sondage, c'est que les générations plus âgées semblent mieux composer avec les contraintes qui ont fait leur apparition depuis le début de la pandémie. Ainsi, on retrouve la plus grande part d'insatisfaction (56%) chez les jeunes adultes de 18 à 34 ans.
Le sondage a aussi permis de déterminer que le Québec est la province où on remarque le plus bas taux d'inquiétude auprès de la population quant aux craintes d'une infection à la COVID-19. En tout, on a observé que 43% des Québécois et des Québécoises se disaient inquiets à l'idée de pouvoir contracter le nouveau coronavirus.
Toutefois, Jean-Marc Léger a indiqué que cette part d'inquiétude avait subi des fluctuations au cours des derniers mois: "Après avoir diminué grandement en juin, celle-ci a connu une augmentation importante à la fin juillet. Et ça touche tout le monde, autant les plus jeunes que les plus vieux."
Enfin, les deux autres aspects de la crise sanitaire qui préoccupent le plus la population québécoise sont la possibilité d’un retour à un confinement à domicile au cours des prochains mois et la menace d’une deuxième vague imminente.
Source: Journal de Montréal · Crédit Photo: Adobe Stock