Le chef de Daesh se serait suicidé avec une veste explosive

Visé par une opération militaire américaine, le chef de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi, se serait suicidé avec une veste explosive, samedi soir, d'après plusieurs médias américains. Abou Bakr al-Baghdadi se serait tué pendant un raid des forces militaires en Syrie. L'information reste à confirmer par des analyses ADN, a révélé CNN. 

« Quelque chose d’énorme vient de se passer ! », a écrit la président américain Donald Trump sur Twitter, samedi soir. 

Something very big has just happened!— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 27, 2019\n

Donald Trump doit faire une importante annonce dimanche matin vers 9 heures. 

« Le président des Etats-Unis fera une annonce très importante demain matin à 9h (locale) depuis la Maison Blanche », a déclaré Hogan Gidley, porte-parole de l’exécutif américain, sans autres précisions.

Une vidéo dont l'authenticité n'a pas encore été confirmée par les autorités a largement circulé dans les médias. 

Selon Wikipédia, Abou Bakr al-Baghdadi était membre d'Al-Qaïda en Irak après le début de la guerre d'Irak, il a succédé en 2010 à Abou Omar al-Baghdadi à la tête de l'État islamique d'Irak, un groupe insurgé terroriste d'idéologie salafiste djihadiste. Après avoir rompu avec al-Qaïda, il a été proclamé « calife » par l'État islamique, sous le nom d'Ibrahim, le 29 juin 2014, premier jour du mois de ramadan. Il a affirmé être devenu le commandeur des musulmans, mais n'a cependant pas été reconnu légitime comme tel par les principales autorités musulmanes, ni même par l'ensemble des groupes salafistes djihadistes. À partir de 2014, lors de la seconde guerre civile irakienne et de la guerre civile syrienne, il a formé un proto-État en Irak et en Syrie et a reçu l'allégeance de plusieurs groupes djihadistes à travers le monde. Son organisation se signale alors par ses attaques terroristes dans de nombreux pays d'Asie, d'Afrique, d'Europe et d'Amérique du Nord et se rend responsable de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide dans les nombreux conflits armés dans lesquels elle se retrouve impliquée. Depuis 2016, le département d’État des États-Unis a offert une récompense pouvant aller jusqu’à 25 millions de dollars pour des informations ou des renseignements permettant sa capture ou sa mort.

Plus de détails à venir.

Source: CNN et daily Mail

Crédit Photo: Capture d'écran