Un jeune homme découvre qu'il est allergique à son propre sperme
Un homme a découvert avec stupéfaction qu'il est allergique à son propre sperme, rapporte Le Sac de Chips.
C'est après avoir remarqué qu'il attrapait la grippe chaque fois qu'il se masturbait qu'un Américain a fini par découvrir qu'il était allergique à son propre sperme.
Ce sont Gizmodo et Futura qui ont rapporté l'histoire très particulière de cet Américain âgé de 27 ans.
Chaque fois qu'il avait une activité sexuelle, le jeune homme devait faire face à des symptômes aussi désagréables que la toux, les éternuements et les yeux qui piquent.
L'homme a donc décidé d'aller consulter à l’hôpital William Beaumont de Royal Oak au Minnesota, puis c'est un interne nommé Andrew Shanholtzer qui lui est venu en aide.
Selon ce qu'a indiqué M. Stanholtzer, plusieurs spécialistes ont dû se pencher sur le cas du jeune homme, dont trois urologues et un ORL. Un spécialiste de maladies infectieuses a aussi étudié son cas, tout comme un allergologue, mais en vain.
C'est finalement le docteur Shanholtzer qui a découvert grâce à des analyses sanguines que l'homme souffrait en fait du syndrome de la maladie post-orgasmique.
Cette maladie peu répandue se déclenche après l'éjaculation et elle se caractérise par des symptômes similaires au rhume des foins ou à une grippe comme la fatigue, les yeux qui piquent, le nez bouché ou qui coule, et même des problèmes de mémoire.
Généralement, ces symptômes apparaissent après presque chaque orgasme.
Les symptômes ne durent souvent que quelques secondes, mais dans certains cas, ils peuvent durer des heures, voire même de deux à sept jours.
Ce sont les hommes qui sont principalement atteints par cette maladie.
Les spécialistes ignorent d'ailleurs encore si ce sont les spermatozoïdes ou le liquide séminal qui engendrent l’allergie.
Tout s'est bien terminé pour notre pauvre homme, car grâce à un antihistaminique connu et peu dispendieux, la fexofénadine, il a enfin pu retrouver une vie sexuelle sans le moindre problème.
Signalons enfin que le traitement réduit de 90 % de ses symptômes.
Source: Le Sac de Chips