Le gouvernement souhaite interdire le «Bonjour-Hi!»
Il s'agit sans doute du sujet le plus discuté au Québec en ce moment et il concerne le «Bonjour-Hi!» que le gouvernement de François Legault. Une idée qui est loin de déplaire au Parti Québécois .
C'est La Presse qui rapporte cette nouvelle qui risque de faire couler beaucoup d'encre aux quatre coins de la province. En effet, le gouvernement de François Legault souhaite interdire le «Bonjour-Hi!». L'objectif de la CAQ à travers une telle mesure est que le français soit la seule langue utilisée dans les commerces québécois. C'est le ministre responsable de la langue française, Simon Jolin-Barrette, qui va avoir la lourde tâche de s'occuper de ce dossier. Au moins, il peut se rassurer en se disant qu'il peut compter sur le soutien sans faille du Parti Québécois sur ce sujet.
En effet, La Presse raconte que le Parti Québécois a présenté une motion très claire à ce sujet. Le quotidien indique que le PQ souhaite que l'application de la loi 101 soit étendue aux sociétés de 25 à 49 employés, interdire aux entreprises d'exiger la connaissance de l'anglais pour un emploi qui ne le nécessite pas et souhaite que l'État ne communique qu'en français avec les personnes morales. Sans oublier que le PQ souhaite que le fameux «Bonjour-Hi!» soit remplacé par un simple «Bonjour».
La Presse explique que Québec Solidaire a demandé notamment au gouvernement, par l'intermédiaire de Catherine Dorion, que la culture québécoise soit protégée face aux effets néfastes des grandes entreprises du web, les fameux GAFA. Elle a également demandé à ce que les universités francophones soient dispensées de donner des programmes en anglais. Quant au Parti Libéral, il s'est montré ouvert à débattre et à étudier le projet de loi qui sera proposé. Christine St-Pierre a toutefois affirmé que son parti défendrait avant tout les droits et les libertés individuelles.
Reste à savoir comment va se terminer cette affaire qui risque de faire beaucoup de bruit pendant encore plusieurs semaines. La Presse rappelle que selon les chiffres de l’Office québécois de la langue française, entre 2010 et 2017, l'accueil en français à Montréal aurait diminué de 84% à 75%. Le quotidien précise également que le français est la cinquième langue la plus parlée à travers la planète.
Source: La Presse
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