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Un vétérinaire de la Normandie harcelé après la publication de photos de son safari-chasse

Par NTD

Un vétérinaire normand est victime de harcèlement depuis la publication de ses photos d'un safari-chasse en Afrique, d'après Paris-Normandie. 

C'est un internaute qui a révélé que le vétérinaire avait chassé des animaux sauvages africains en 2008 en publiant des photos en guise de preuve, jeudi. 

Sur ces images, on voit le vétérinaire qui pose aux côtés d'animaux morts comme un éléphant, un lion, un gnou et un hippopotame. 

Les images ont soulevé l'indignation et sont devenues virales après avoir été partagées par de nombreux internautes. 

La page Facebook militante « Un clic pour un safari » qui dénonce ce genre de pratique a aussi partagé ces images, mais elle a aussi publié le nom du vétérinaire, sa photo, ainsi que l’adresse et le numéro de téléphone de son cabinet.

« Depuis ce matin, neuf appels sur dix, ce sont des injures et des insultes », a déploré la secrétaire de la clinique de l’Eure, en entrevue avec France Bleu. « Ça n’arrête pas, je suis un punching-bag », a-t-elle ajouté. 

L'Ordre des vétérinaires a réagi dans un communiqué de presse officiel. 

« Le vétérinaire s'est rendu au Cameroun dans un cadre privé, en dehors de son activité professionnelle », peut-on y lire. 

« Si l'Ordre ne peut que regretter la chasse des animaux d'espèces menacées d'extinction et la publicité qui en est faite à travers la publication de photographies qui revêtent un caracète choquant, il tient à rappeler qu'il n'est pas dans ses prérogatives d'intervenir dans la sphère privée des vétérinaires inscrits au Tableau de l'Ordre », poursuit le communiqué. 

Toutefois, « dès lors qu'ils agissent ou s'affichent publiquement en qualité de vétérinaires, le code de déontologie est là pour rappeler qu'ils doivent s'abstenir, même en dehors de l'exercice de la profession, de tout acte de nature à porter atteinte à la dignité de celle-ci », souligne le communiqué. 

L'Odre des vétérinaires a indiqué suivre l'évolution de la situation tout en appelant à la modération les réseaux sociaux. 

Source: 20 Minutes

Crédit Photo: Capture d'écran