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Trump ordonne d'attaquer l'Iran... puis change d'idée 10 minutes avant la frappe

Par NTD

Des frappes sur l'Iran auraient été ordonnées par le président Donald Trump, mais celui-ci affirme s'être ravisé après avoir appris que l'attaque pourrait causer 150 morts.

Le président américain a déclaré dans un tweet qu'il a publié vendredi en avant-midi: "Nous étions armés [pour] répliquer hier soir contre 3 sites différents quand j'ai demandé combien devaient mourir. 150, Monsieur, a été la réponse d'un général. 10 minutes avant la frappe, je l'ai arrêtée. [C'était] disproportionné par rapport à un drone sans pilote abattu. Je ne suis pas pressé [...] Les sanctions font mal et d'autres se sont ajoutées la nuit dernière."

Trump en a aussi profité pour rappeler à ses concitoyens qu'il avait la ferme intention de faire tout en son possible afin d'empêcher la République islamique de se doter de l'arme nucléaire tout en ajoutant qu'il souhaitait retirer les États-Unis de l'accord sur le nucléaire qui avait été négocié auparavant par son prédécesseur Barrack Obama.

Pour une rare fois, une décision de Trump a été saluée par ses adversaires politiques dont la présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, qui a dit se réjouir que le président soit revenu sur sa décision tout en expliquant qu'une telle frappe aurait été disproportionnée.

Les frappes auraient ciblé diverses cibles iraniennes, dont des radars ou des batteries de missiles, mais les dommages collatéraux prévus étaient estimés jusqu'à 150 morts.

Comme l'a indiqué le New York Times, Trump aurait décidé de se raviser alors que les avions de chasse avaient décollé et que les navires de guerre s'étaient mis en position.

Rappelons que les frappes auraient été en réponse à l'attaque par l'Iran d'un drone américain qui se trouvait selon lui dans son espace aérien, près du détroit d'Ormuz.

En plus de ce drone, six pétroliers ont été attaqués dans le même secteur et les États-Unis se disent convaincus que l'Iran est derrière celles-ci.

Source: ICI Radio-Canada

Crédit Photo: Courtoisie