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Moustique-tigre: «il faut désinfecter dans les 15 minutes» après avoir été piqué

Par NTD

Le moustique-tigre inquiète en raison des risques de transmissions de virus comme la dengue, le chikungunya et le zika. Si les risques de transmission sont faibles en France, ils existent bel et bien. 

Le chikungunya peut provoque de très fortes douleurs articulaires. Les symptômes sont une fièvre et des douleurs articulaires aux poignets, aux chevilles et aux phalanges. Il est aussi possible que ces symptômes soient accompagnés de douleurs musculaires, de maux de tête, de fatigue et d'une éuption cutanée. 

La dengue cause quant à elle une fatigue, de la fièvre, des nausées, des vomissements, des maux de tête, des douleurs articulaires et musculaires, ainsi que des boutons.

Le zika peut provoquer une fièvre, une éruption cutanée, une céphalée, des douleurs articulaires et peut s’accompagner d’une éruption cutanée ou d'une conjonctivite. Les femmes enceintes sont particulièrement à risque puisque ce virus peut causer une malformation chez le foetus. 

Si on est piqué par un moustique-tigre, il y a des mesures à prendre, a assuré le professeur Stéphane Gayet, infectiologue au CHU de Strasbourg, dans une entrevue accordée au Parisien. 

« Il faut désinfecter la piqûre dans un laps de temps très court car la charge virale déposée par le moustique met 15 à 30 minutes pour passer dans le sang », a-t-il expliqué. « Encore faut-il avoir senti l'insecte faire son repas ou l'avoir vu se poser. Si c'est le cas, mieux vaut utiliser des antiseptiques à base d'alcool (alcool, bétadine, diaseptyl) qui pénètrent bien dans la peau, contrairement aux produits à base d'huile. »

« Ce moustique va coloniser la France hexagonale. C'est sûr », a-t-il ajouté. « Ce qui est sûr aussi, c'est qu'il y aura plus de cas dans le futur dans le sud de la France, où ces insectes sont nombreux. Mais je ne crains pas d'épidémies de type peste ou choléra. Des mesures de santé publique sont prises et il ne suffit pas d'avoir une forte densité d'insectes pour que le risque augmente à grande vitesse. »

Source: Le Parisien

Crédit Photo: Adobe Stock