Mort de la petite Rosalie: de nouveaux détails perturbants sont dévoilés.
Un rapport dévoilé partiellement mercredi par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) révèle que le manque de communication entre la DPJ et une maison d’hébergement pourrait avoir compromis la transmission d’informations essentielles qui auraient pu servir à protéger la petite Rosalie, une fillette dont le corps avait été retrouvé dans un bac à ordures résidentiel il y un an à Québec.
L'enquête menée par la CDPDJ est maintenant terminée, mais seulement une partie du rapport a été révélée pour le moment.
L'organisme a notamment expliqué "qu’une incompréhension du rôle, du mandat et des attentes, entre la DPJ et la maison d’hébergement, a occasionné des problèmes de collaboration et de transmission d’informations essentielles à la protection de cette enfant".
On se souviendra que le décès de la petite Rosalie avait fait couler beaucoup d'encre, plus particulièrement lorsqu'il avait été révélé que six jours avant la tragédie, la mère de la victime, Audrey Gagnon, avait été expulsée de la Maison Marie-Rollet.
Le dévoilement complet du rapport permettra peut-être d'en savoir plus à propos de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de la Capitale-Nationale qui a toujours refusé de commenter publiquement quant aux actions qui avaient été prises par l'organisme suite à l'expulsion de la mère.
Dominique Jobin, directrice de la DPJ de la Capitale-Nationale, a toutefois réagi en indiquant qu'elle refusait que l'organisme porte une partie du blâme: "On est d’accord avec les recommandations [...] on n’a pas attendu le rapport de la commission pour se mettre en action [...] ce n’est pas ce qui est communiqué dans le rapport. On parle d’une incompréhension du rôle et des attentes entre la DPJ et la maison d’hébergement, on ne parle pas de responsabilité".
Enfin, Dominique Jobin explique qu'une table de concertation est déjà en place afin de réunir divers intervenants: "Les maisons d’hébergement vont parfois nous dire : si les femmes savent déjà que les maisons d’hébergement travaillent très serré la DPJ, est-ce qu’elles vont se présenter chez nous pour recevoir de l’aide? On est dans ces enjeux-là."
Source: Journal de Québec
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