Elle prie pour la victime de cet horrible accident. Quand elle apprend qui c’est, elle s’effondre
Que faites-vous lorsque vous avez une personne en détresse autour de vous ? Que ce soit une personne malade, une personne confrontée à la perte d’un être cher ou lorsque vous entendez le simple bruit d’une ambulance dans la rue ?
Il peut être très facile de ne pas compatir à la douleur d’autrui, surtout si cette personne ne fait pas partie du cercle de nos connaissances. Mais savez-vous qu’un acte de compassion ou d’empathie peut vous être retourné ? Retrouvez l’histoire de cette dame qui avait l’habitude de prier pour les victimes d’accidents.
Elle réagissait toujours lorsqu’elle entendait les sirènes d’une ambulance
Karlina Fulk était à la maison un soir et elle a entendu des sirènes à proximité. Elle a rapidement regardé la revue journalière de son quartier et s’est rendu compte qu’il y avait eu un accident grave à environ cinq kilomètres de chez elle.
Tout ce que le rapport disait c’était qu’il s’agissait d’un accident avec des blessures graves, et qu’il avait fallu extraire le conducteur et l’emmener aux urgences par hélicoptère.
Ce soir-là, Karlina a fait une simple prière comme d’habitude pour la victime et sa famille, puis elle s’est couchée. Elle ne savait pas qu’elle venait de prier pour elle-même !
Juste après minuit, elle s’est réveillée en sursaut en entendant le téléphone sonner. C’était ses parents qui l’appelaient pour l’informer que son frère cadet, Rafael, était la victime de l’accident dont elle a entendu parler durant la journée. Karlina s’est précipitée à la salle d’urgence de l’hôpital indiqué pour rencontrer ses parents.
A son arrivée, Rafael était dans le coma et les médecins n’avaient pas beaucoup d’espoir. Chaque jour passait et seulement peu de progrès étaient remarqués chez le malade. Les médecins ont dit à la famille que s’il se réveillait, il y avait de bonnes chances qu’il ne soit plus jamais cette personne qu’il avait été auparavant.
Finalement, après sept longs jours, Rafael s’est réveillé. Sa mère était toute heureuse et a alors demandé au médecin si son fils pourrait un jour obtenir un diplôme universitaire. Le médecin lui a répondu lamentablement : « Il ne connaît pas son nom. Il ne sait même pas lire l’heure, il ne retournera jamais à l’université."
Mais les médecins avaient sous-estimé le pouvoir de la prière.
Rafael a passé 8 jours en soins intensifs, 7 jours dans un service de traumatologie, 21 jours dans un hôpital pour traumatismes cérébraux aigus, 6 semaines dans un centre de réadaptation et 7 mois de consultations externes au centre de santé.
Puis, deux ans et demi plus tard, il a fait quelque chose qui a complètement surpris le corps médical.
Alors que sa famille fière et reconnaissante était assise parmi l’assistance, Rafael a traversé la scène pour recevoir son diplôme de Licence en communication de l’Université de l’État de Californie. Une semaine après l’obtention de son diplôme, il a pris part à son premier marathon, marathon que les médecins avaient aussi dit impossible !
Sa sœur Karlina était émue et a écrit sur son Facebook : « Il était presque mort et aujourd’hui nous le voyons comme un miracle. Il nous a été rendu en quelque sorte. » Elle continua son récit en disant pourquoi elle avait prié avec sa famille pour Rafael.
"Nous avons prié pour retrouver le Rafael qui aime le sport et raconte des blagues sarcastiques, celui qui aime ses amis et sa famille, qui rit, écrit et emmène les chiens courir. Le Rafael qui prépare le dîner et sourit quand il est heureux. Ce petit garçon qui a grandi pour devenir l’homme qui n’hésite pas à tenir ses nièces dans les bras ou à embrasser sa mère quand elle est triste. Ce Rafael qui se dispute avec moi au sujet des habitudes alimentaires et qui m’envoie des photos de ses nouveaux maillots ….Voilà ce pour quoi nous avons prié. »
Cette histoire nous montre à quel point il est important de prêter attention à tous les petits détails des comportements de nos amis et des membres de notre famille. Ces comportements peuvent parfois paraitre anodins, mais ce sont ces simples souvenirs qui nous lient les uns aux autres qui constituent notre histoire. Alors si vous avez quelqu’un qui souffre autour de vous n’hésitez pas à compatir. Que ce soit en faisant une prière à son égard, en étant assis à son chevet à l’hôpital, en faisant de long et multiples trajets pour être avec lui et le réconforter. Ces gestes d’empathie et de compassion peuvent être source de force mentale et aider à retrouver l’envie de continuer à vivre.