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Une députée LREM prise en défaut sur le montant du Smic et les citoyens s'emballent.

Par NTD

Après les grandes violences qui ont eu lieu toute la journée de samedi à Paris, les partis d'opposition réclament une réaction du gouvernement et ces derniers proposent une suspension de la hausse du prix du carburant pour calmer les ardeurs des gilets jaunes.

C'est le quotidien Le Parisien qui rapporte cette nouvelle qui va encore plus créer la polémique en France. En effet, pour calmer les gilets jaunes les partis d'opposition réclament une suspension de la hausse du prix du carburant. Une proposition qui ne va pas du tout dans le sens du gouvernement d'Emmanuel Macron qui a répété à maintes reprises depuis déjà plusieurs semaines qu'il ne ferait pas marche arrière et que la hausse du prix du carburant restera en place coûte que coûte. Ainsi, le gouvernement préfère instaurer l'état d'urgence plutôt que de revenir sur sa parole. C'est ce qu'on appelle de la poigne.

Mais que réclament les partis d'opposition exactement ? Le Parisien explique que Benoît Hamon, l'ancien candidat du Parti Socialiste à l'élection présidentielle, réclame tout simplement la suspension de la taxe sur les carburants, mais ce n'est pas tout, il en a profité pour également réclamer une hausse du SMIC, mais pas n'importe quelle hausse, il a précisé qu'il souhaitait une hausse significative du salaire minimum et on se demande s'il sera bien entendu parce que le gouvernement avait déjà déclaré qu'il y en aurait pas. 

Autre personnalité de l'opposition à s'être exprimé sur le sujet c'est Marine Le Pen. La présidente du parti d'extrême-droite n'a pas fait dans la dentelle et a réclamé la suppression immédiate de la hausse du prix du carburant. Elle a également était très violente verbalement envers le président de la République Emmanuel Macron et son gouvernement. Elle a en profité pour critiquer sa manière d'agir envers les français et lui reproche notamment son inaction pour remédier à la situation actuelle.

Enfin, Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de la France Insoumise s'est également exprimé sur la situation avec sa verve habituelle explique Le Parisien. S'il n'a pas vraiment parlé du cas des gilets jaunes en particulier, il en a profité pour faire valoir une de ses revendications principales qu'il a exprimées au cours des dernières semaines : l'arrêt du vote sur le projet de financement de la sécurité sociale. Le Parisien explique que le politicien a déclaré qu'il trouvait qu'il y avait un décalage entre la vision des parlementaires et la vie des Français.

Vous l'aurez compris, le gouvernement d'Emmanuel Macron se fait bousculer de toute part par l'opposition qui voit dans les violences de samedi une manière de taper sur l'exécutif. Depuis samedi, les différents chefs de ces partis ne se privent pas pour interpeller le gouvernement et profiter de cette période troublante pour le tenir responsable de l'ensemble de la situation. On ne sait pas encore quelle réponse Emmanuel Macron va apporter à tout ça, mais il semble tout de même avoir la tête froide et on a l'impression qu'il voudra garder le cap jusqu'au bout. En tout cas c'est l'image qu'il semble projeter depuis le début de cette crise des gilets jaunes.

Source: Le Parisien

Crédit Photo: Capture d'écran vidéo Youtube