Un pédophile accusé d'avoir violé un bébé de 12 jours reçoit l'appui de sa famille
La famille d'un homme suspecté d'avoir violé un bébé de 12 jours a annoncé à la cour qu'elle souhaitait s'engager pour somme de plus de 10 000 dollars afin que l'accusé puisse profiter d'une libération conditionnelle.
L'identité de l'accusé qui est âgé de 25 ans n'a pas été révélée afin de protéger l'anonymat de la victime.
L'incident pour lequel il doit faire face à la justice se serait produit le 2 octobre dernier à County Down, dans le nord de l'Irlande.
Depuis son arrestation, l'homme nie toutes les accusations portées contre lui. Celui-ci fait face à des accusations de viol, mais aussi d'avoir volontairement blessé le bébé.
Jeudi, l'homme comparaissait devant le juge afin de procéder à une demande de libération conditionnelle en attente de son procès, or le juge a fait savoir qu'il n'était aucunement question qu'il lui accorde ce privilège, et ce, même si des membres de la famille de l'accusé ont fait savoir qu'ils étaient prêts à assurer sa supervision contre un engagement d'une somme de plus de 10 000 dollars.
Suite à cette agression répugnante, la victime avait dû être hospitalisée à l'unité de soins intensifs du Royal Belfast Hospital for Sick Children.
Le crime se serait produit alors que l'accusé était en charge de l'enfant. On estime que les gestes portés contre la victime auraient eu lieu entre 22h30 et 8h30 du matin suivant.
La Couronne s'était clairement positionnée contre une éventuelle remise en liberté de l'accusée en expliquant notamment que celui-ci devrait vivre sous le même toit que son père alcoolique. Ainsi, la Couronne avait expliqué avoir beaucoup de difficulté à croire que l'accusé bénéficierait d'une supervision digne de ce nom.
Lors de la présentation des éléments de preuve, des membres de la cour n'ont pas hésité à qualifier les gestes posés par l'accusé de "grotesques" tandis que certains éléments n'ont même pas pu être présentés publiquement en raison de la cruauté qui s'en dégageait.
Du côté de la défense, on a tenté de faire valoir le fait que jusqu'à preuve du contraire, l'accusé était toujours considéré comme étant innocent et qu'ainsi, il n'y avait aucune raison de lui interdire une libération conditionnelle en attente de la tenue de son procès.
Selon un représentant du tribunal qui s'est adressé à Dailynews, le procès entourant cette affaire pourrait se révéler très laborieux, car un cas semblable qui s'était produit auparavant avait nécessité trois années avant de prendre fin.
De nombreux signalements adressés aux médias locaux ont fait savoir que l'accusé avait subi des gestes de violence depuis son arrivée à la prison HMP Maghaberry.
Les employés de la prison n'ont pas eu le choix de placer l'accusé dans une cellule individuelle, et ce, 24 heures sur 24, afin d'être en mesure d'assurer sa sécurité.
Comme l'accusé est considéré par la direction de la prison comme étant une "personne spéciale à risque", les détenus qui ont été trouvés coupables de meurtre ou de terrorisme sont dans l'interdiction de l'approcher, or cela n'a pas empêché certains détenus de continuer à s'en prendre à lui. L'accusé aurait notamment subi des attaques de coups de poing.
Source: DailyMail
Crédit Photo: Courtoisie