Le DPCP va porter en appel la décision qui a laissé un agresseur sexuel s'en sortir sans casier judiciaire
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) ne laisse pas tomber...En effet, le DPCP portera en appel la décision qui a laissé un agresseur sexuel s'en sortir sans casier judiciaire pour ne pas nuire à sa carrière, rapporte La Presse.
« À la suite de la tenue d’un Comité des appels le 23 juin, il a été décidé que la peine imposée à Simon Houle sera portée en appel par le DPCP. Une requête pour permission d’en appeler est en cours de rédaction et sera déposée au greffe de la Cour d’appel d’ici le 21 juillet », a fait savoir la porte-parole du DPCP, Me Audrey Roy-Cloutier.
« Le DPCP confirme qu'il va porter en appel l'absolution obtenue par l'ingénieur Simon Houle après avoir agressé sexuellement une femme. La victime a été informée de l'intention du DPCP. Une requête pour permission d'appeler sera déposée avant le 21 juillet », a tweeté Geneviève Garon, journaliste pour Radio-Canada.
Rappelons que Simon Houle, âgé de 30 ans, a agressé sexuellement une amie en état d’ébriété en avril 2019 lorsqu'il étudiait en génie mécanique à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il avait aussi pris des photos des parties intimes de la victime lors de cette soirée arrosée.
Malgré les faits qui lui ont été reprochés, le juge Matthieu Poliquin a décidé de lui accorder une absolution pour ne pas nuire à sa carrière d'ingénieur. Simon Houle s'en est sorti avec 3 ans de probation et un don de 6000 $ qu'il doit faire à un organisme d'aide aux victimes. Pourtant, l'ingénieur avait reconnu qu'il avait posé un geste similaire auparavant.
Rappelons également qu'on a appris aujourd'hui que son employeur, Canimex, a mis un terme à son emploi lors d'un appel téléphonique.
« L'ingénieur absous après une agression sexuelle, Simon Houle, a perdu son emploi chez Canimex. Il a été informé alors qu'il se trouve à l'extérieur du pays », a tweeté Geneviève Garon, journaliste pour Radio-Canada.
Source: La Presse