Un jeune Québécois de 15 ans succombe à son deuxième cancer
Après avoir passé deux ans de sa vie à encourager les malades comme lui en s'impliquant dans Leucan, un adolescent est finalement mort des suites d'un deuxième cancer, rapporte le Journal de Québec.
« Il nous a dit qu’il n’avait aucun regret, qu’il n’aurait rien changé à sa vie. C’était comme s’il était prêt à partir », explique Barbara Royer, au Journal de Québec.
Le jeune Anthony n'avait que 15 ans lorsqu'il est mort le 30 janvier d'un cancer du cerveau. Deux semaines auparavant, ses médecins lui annonçaient que son traitement contre sa tumeur très rare n'avait pas fonctionné.
« On était censés rencontrer les médecins [deux jours après son décès] pour connaître la suite du processus. Ça a été extrêmement rapide, on pensait avoir plus de temps avec notre petit bonhomme... », ajoute le père du garçon, Tommy Falardeau, au Journal de Québec.
Même s'il savait que la maladie gagnait du terrain, Anthony a demandé à prendre une photo avec ses médecins dans le but de les remercier.
L'adolescent a battu la maladie toute sa vie. À seulement deux ans, il souffrait d'un cancer à l'abdomen et à la moelle épinière. Il avait heureusement alors réussi à guérir en quelques mois, mais avait été suivi par des médecins durant dix ans.
Mais durant l'un de ces rendez-vous, il a alors appris souffrir d'un pinéoblastome.
« Il y avait des signes, mais on ne voulait pas y croire. On savait dans quoi on s’embarquait. La première fois, ça avait été épouvantable », explique Mme Royer.
Et depuis 2019, il était même devenu porte-parole de Leucan, pour faire avancer les recherches sur le cancer et encourager les malades dans leur combat.
« Il a accepté dès que l’organisation l’a approché, c’était important pour lui. Il était conscient de toute l’aide que Leucan nous apportait et il voulait apporter la sienne en retour », se souvient sa mère.
« Il faisait preuve d’une immense joie de vivre, malgré les épreuves, et d’une sagesse incroyable pour son âge. Il a laissé sa trace partout où il est passé. C’était notre petit guerrier... », ajoute son père, la voix pleine d'émotion.
Source: Journal de Québec