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Des centaines de Canadiens sont partis combattre en Ukraine

Par NTD

Après que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky eut lancé un appel aux combattants étrangers à rejoindre l'Ukraine pour défendre le pays contre l'armée russe, près de 20 000 étrangers auraient décidé de se joindre à l'armée ukrainienne. Et on dénombre parmi eux des centaines de Canadiens, rapporte Radio-Canada

Jay (nom fictif) fait partie des Canadiens qui sont venus combattre en Ukraine. « Il fait froid sous terre, hein, les gars » ?

Il a montré aux journalistes de Radio-Canada les tranchées autour du centre de formation de son équipe. La chaîne publique n'a pas le droit de filmer, afin d'éviter de dévoiler des éléments permettant d'identifier l'endroit. 

« Je forme des Géorgiens et des Ukrainiens au combat. La majorité des Occidentaux qui viennent ici ont déjà de l’expérience. Le seul écueil est la barrière de la langue », raconte Jay à la chaîne publique, une semaine après être arrivée en Ukraine. 

« Je regardais les nouvelles à la télé et j’ai vu un garçon qui me rappelait mon fils. Je me suis dit que je pouvais rester à la maison ou venir offrir mon aide. Je travaille dans le support logistique. Je veille à ce que tout le monde ait sa veste, son casque, une formation adéquate », a-t-il précisé au sujet des raisons qui l'ont poussé à venir en Ukraine. 

Et ce sont environ 20 000 étrangers qui auraient rejoint l'armée, d'après la Défense ukrainienne, dont plus de 1 000 Canadiens, incluant 550 seulement à Kyiv. 

« Je comprends qu’une personne seule ne peut pas faire toute la différence, mais si nous sommes nombreux à faire comme moi et à venir en Ukraine, ça a un impact. Ils ont besoin de médecins, d’infirmières, de pompiers. Ce n’est pas tout le monde qui doit prendre les armes pour aider les Ukrainiens », ajoute Jay, qui a pour plan de rester en Ukraine jusqu'à la fin de la guerre. 

« Je vais m’en tenir au côté humanitaire pour aider des orphelins et aider aux évacuations, mais je serais prêt à combattre à tout moment », a-t-il dit. 

Source: Radio-Canada