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Guy Nantel promet la souveraineté du Québec en deux ans s'il est élu

Par NTD

L'humoriste Guy Nantel a annoncé ses deux priorités en tant que candidat à la direction du Parti québécois (PQ) Guy Nantel lors du dévoilement de sa plateforme électorale qui a eu lieu mardi. Ainsi, dans l'éventualité où il remporterait la chefferie du PQ, Nantel s'est notamment engagé à décentraliser le pouvoir politique au profit des régions, tout en visant la souveraineté dès la première moitié de son mandat.

En raison de la crise sanitaire, le candidat à la direction du PQ s'est adressé lors d'une diffusion en direct, alors que des journalistes étaient présents. 

De toute évidence, Nantel a décidé de parier sur la souveraineté en annonçant: "Je ne suis pas le candidat du PQ, je suis le candidat de la souveraineté. Je ne ferai aucune grande réforme politique sans un référendum. [...] Nous sommes un peuple conquis par les armes qui doit se soumettre à un peuple voisin."

Comme l'a indiqué Nantel, celui-ci s'engagerait à proposer à la population un référendum au cours des deux premières années d'un éventuel mandat. 

Mais au-delà de la souveraineté, Nantel a aussi voulu s'afficher en faveur des régions, et pour ce faire, il s'est engagé à créer 17 conseils régionaux qui dirigeront les affaires de leur propre région, comme les enjeux de développement économique: "On dirait que quand on parle du Québec, on parle seulement de Montréal et de Québec. […] Les régions existent et ont un apport considérable."

La protection de la langue française fait aussi partie des préoccupations du candidat qui a déclaré: "La situation va continuer d’aller en se dégradant, il y aura moins de gens dont le français est la langue maternelle."

Julien Francoeur - live

D\u00e9voilement de la plateforme en direct \u00e0 19:00.Posted by Guy Nantel on Tuesday, August 18, 2020

Enfin, le candidat a indiqué qu'il avait foi d'être en mesure de redonner au PQ sa popularité d'antan en affirmant: "Le Parti québécois a eu peur de s’assumer et a été déserté. [Ne pas parler de souveraineté] c’est comme si le pape disait : je vais arrêter de parler de religion jusqu’à ce que ça devienne populaire."

Source: La Presse · Crédit Photo: Capture d'écran