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Nouvelles révélations troublantes sur le patrimoine de James William Awad

Par NTD

Un article de TVA Nouvelles révèle que James William Awad, connu comme l’organisateur du voyage d’influenceurs au Mexique, aurait fait des transactions immobilières avec des proches du parrain de la mafia montréalaise.

Selon ce que révèle l’article, deux des propriétés de James William Awad auraient appartenu « aux fils (ou à leur conjointe) d’un ancien proche de Vito Rizzuto, défunt parrain de la mafia montréalaise. Et l’un de ses gyms loge dans l’immeuble d’un entrepreneur présenté à la commission Charbonneau comme un proche de la mafia. » 

L’article retrace ainsi l’historique des achats de James William Awad en 2021. Ainsi, en février 2021, l’organisateur de party a décidé d’acheter 3 propriétés dans la même rue du village de Bois-des-Filion. L’une d’entre elles aurait été « acquise au comptant (sans hypothèque) pour 2,9 millions $, appartenait à Danny Martorana », explique TVA Nouvelles. 

Toujours selon cet article, Danny Martorana est le fils de Frank « le dur » Martorana, connu dans les médias pour avoir été « un acolyte » du défunt parrain de la mafia Vito Rizzuto.

En plus de cette propriété, James William Awad aurait également fait affaire avec la belle-fille de Frank Montana. Selon TVA Nouvelles, « Le 20 septembre suivant, le PDG de TripleOne et fondateur du 111 Private Club a également acheté […] un terrain voisin de 15 625 pi2 sur la place du Coteau. Comme à son habitude, la transaction de 300 000 $ a été réglée sans hypothèque. »

Finalement, l’un des gyms de James William Awad, le Astrofit Gym, serait logé dans un bâtiment d’un quartier industriel de Laval qui appartient à un certain Giussepe Borsellino, bien connu des policiers, dévoile TVA Nouvelles. « Selon les informations issues de l’enquête antimafia de la GRC (Colisée) ainsi que des témoignages entendus à la commission Charbonneau, Giussepe Borsellino était lié à la mafia italienne montréalaise. »

En réaction à cet article, Awad a précisé qu’il ne tentait pas de découvrir l’historique des gens à qui il achète des maisons :

« À une couple d’articles de poursuivre Québecor… Tout d’abord, quand des gens achètent des maisons, on ne regarde pas l’historique du propriétaire. Ça nous est égal. On n’a pas le temps pour ça. Ce qui est important c’est la maison et si elle nous plaît. Je peux maintenant appeler Québecor des fouteurs de trouble ».

Il n’a pas hésité, quelques minutes plus tard, à annoncer vouloir poursuivre Québecor pour diffamation : 

« Ahh, j’ai repensé à ce dernier article. Je poursuis officiellement @Quebecor pour diffamation. »

Source: TVA Nouvelles