Des forages pétroliers autorisés par Trump dans la plus grande zone protégée de l’Alaska
Alors que la cote de popularité de Donald Trump n'est pas au plus haut en ce moment, le président des États-Unis a autorisé ce lundi des forages pétroliers et gaziers dans la plus grande zone protégée d’Alaska.
C'est L'Obs qui rapporte cette nouvelle qui est en train de susciter de nombreuses réactions. En effet, Donald Trump a autorisé ce lundi des forages pétroliers et gaziers dans la plus grande zone protégée d’Alaska. Le magazine précise qu'il s'agit d'une zone côtière d'environ 70 000 kilomètres carrés (l'équivalent de la taille de l'Irlande) où habitent des ours polaires et des caribous. L'annonce de ce nouveau projet de la part des États-Unis a irrité plusieurs associations environnementales qui se battent contre les projets de forage dans ce secteur depuis les années 1980.
«L'administration Trump continue sa course pour liquider la dernière zone naturelle sauvage de notre pays, mettant en danger les peuples indigènes et la nature emblématique qui en dépend (...) Nous allons continuer à combattre cela à tous les niveaux, devant les tribunaux, au Congrès et dans les conseils d'administration», a déclaré dans un communiqué de presse Adam Kolton, directeur de l’association Alaska Wilderness League.
Congress directed @Interior to hold lease sales in the ANWR Coastal Plain, and we have taken a significant step in meeting our obligations by determining where and under what conditions the oil & gas development program will occur. https:\/\/t.co\/hGpIbmzttj— Secretary David Bernhardt (@SecBernhardt) August 17, 2020\n
De son côté, le ministre de l’Intérieur David Bernhardt estime que ces forages pétroliers et gaziers sont des opportunités de stimuler l'économie américaine. Il estime que ce projet «pourrait créer des milliers de nouveaux emplois et générer des dizaines de milliards de dollars», a-t-il notamment confié. Il a précisé que les ventes de concessions pétrolières pourraient débuter «dès la fin de l'année».
L'Obs souligne que le ministère américain de l’Intérieur a jusqu’à décembre 2021 pour vendre les concessions pétrolières. Toutefois, le magazine souligne qu'elles pourraient ne pas forcément intéresser les grandes compagnies pétrolières en raison du prix du pétrole qui est au plus bas depuis 15 ans, mais aussi en raison du contexte environnemental.
Source: L'Obs · Crédit Photo: Instagram / Adobe Stock