Gilbert Rozon poursuit Patricia Tulasne, qui l'a accusé d'agression sexuelle
Après que Patricia Tulasne eut décidé de poursuivre Gilbert Rozon pour 1,6 million de dollars au civil, l'ex-magnat de l'humour riposte et se tourne devant les tribunaux. Il accuse la comédienne d'avoir atteint à sa réputation et clame qu'elle avait envers lui « une attitude charmeuse », rapporte La Presse .
Il conteste les allégations d'agression sexuelle que la comédienne a proféré à son endroit et lui réclame maintenant 150 000 $. C'est mercredi que l'ex-grand patron de Juste pour rire a déposé un document judiciaire à cet effet au palais de justice de Montréal. Ainsi, il « conteste vigoureusement toute allégation de [Patricia Tulasne] à l’effet qu’il aurait agressé sexuellement et/ou “brutalement violé” à quelque moment que ce soit [Mme Tulasne] », est-il écrit dans le document consulté par le quotidien montréalais.
Il dit dans sa défense avoir eu une relation intime avec la comédienne, mais affirme que « celle-ci était consensuelle et qu’en aucun temps il n’a usé de menaces et/ou de violence, pas plus qu’il ne l’a contrainte d’une quelconque façon ».
Rappelons qu'au mois d'avril, la comédienne avait décidé de poursuivre Gilbert Rozon en affirmant qu'il l'avait agressée sexuellement. Les faits allégués remonteraient au mois d'août 1994, au moment où elle était de la distribution de la pièce de théâtre Le dîner de cons .
L'ex-magnat de l'humour affirme également que la comédienne avait à son endroit « une attitude charmeuse », suivant la « relation intime », et qu'elle « ne se positionnait d’aucune façon comme une victime d’agression sexuelle ».
Mme Tulasne a toutefois une version complètement opposée dans sa poursuite déposée au printemps. Elle y affirme avoir eu des idées noires et qu'elle a mis fin à sa relation avec son conjoint et déménagé de son appartement.
Rozon argue que la comédienne fait référence dans sa poursuite à plusieurs faits qui n'auraient aucun lien avec sa propre histoire, incluant une condamnation criminelle survenue en 1998. Ainsi, en l'accusant d'agresser sexuellement des femmes depuis 40 ans, la comédienne porterait, selon lui, des « accusations graves et sans fondement » en ayant pour seul dessein de « salir » sa réputation.
Ainsi, il demande à la comédienne 125 000 $ en « dommages non pécuniaires occasionnés par cet abus de droit de [Patricia Tulasne], tels que troubles et inconvénients, atteinte [à] la réputation et dommages moraux », et 25 000 $ en dommages punitifs étant donné « le caractère intentionnel et abusif des allégations gratuites et diffamatoires contenues à la procédure judiciaire de [Mme Tulasne] ».
Ni les avocats de Mme Tulasne, ni ceux de Rozon n'ont émis de commentaire à La Presse.
Source: La Presse · Crédit Photo: Flickr