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Hélicoptère du PDG de Savoura: le Bureau de la sécurité des Transports révèle de nouveaux détails.

Par NTD

L'hélicoptère du PDG de Savoura était muni d'une radiobalise fonctionnelle qui aurait émis un signal de détresse permettant de le retrouver plus vite si elle était en fontion, d'après les informations du Bureau de la sécurité des Transports. 

Ce n'est qu'après deux semaines de recherche intensives que l'hélicoptère de Stéphane Roy, dans lequel se trouvait aussi son fils de 14 ans, a été retrouvé. L'engin s'était écrasé près du lac Valtrie, dans les Laurentides, et il n'y avait aucun survivant à l'arrivée des secours. 

« Mise à jour enquête A19Q0109. Analyse de la radiobalise de détresse : elle était fonctionnelle, sa batterie était à pleine capacité, elle aurait émis un signal de détresse si l’interrupteur avait été en position "ARM" », a indiqué le Bureau de la sécurité des Transports, sur Twitter, vendredi. 

Le Bureau de la sécurité des Transports a profité de l'occasion pour « rappeler à toute la communauté aéronautique l’importance de confirmer que l’interrupteur des radiobalises installées dans les aéronefs soit en position "ARM" afin de réduire les délais dans les recherches et sauvetage d’un aéronef porté disparu, augmentant par le fait même les chances de survie des occupants », dans son communiqué.

Voici toute les données factuelles de l'enquête du BST pour le moment : 

  • L'interrupteur qui se situe sur la radiobalise de détresse a été trouvé à la position « OFF ».
  • Nous avons analysé la radiobalise de détresse, celle-ci était fonctionnelle, sa batterie était à sa pleine capacité et elle aurait émis un signal de détresse suite à l’impact si l’interrupteur avait été à la position « ARM ». L’antenne reliée à la radiobalise était en bonne condition et aurait transmis le signal de détresse.
  • Nous avons récupéré un GPS et 2 téléphones cellulaires sur les lieux de l'accident et nous allons tenter d'extraire des données qui pourraient être utiles à l'enquête.
  • Le rotor principal et le rotor de queue ne montraient pas les signes caractéristiques d'un impact alors que les rotors tournent à pleine vitesse. Une analyse plus poussée sera faite pour tenter de déterminer la vitesse de rotation au moment de l'impact.

Source: TVA Nouvelles et Radio-Canada

Crédit Photo: Capture d'écran