cover

6 millions de Canadiens victimes du vol de données chez Capital One

Par NTD

Alors qu'au Québec le début de l'été a été en partie rythmé par le vol de données de 2,9 millions de clients Desjardins, on vient d'apprendre que nos voisins américains de chez Capital One se sont fait voler les données de 106 millions de ses clients. Parmi les victimes, on trouve 6 millions de Canadiens.

C'est Le Devoir qui rapporte cette nouvelle qui risque d'en interpeller un grand nombre d'entre vous, surtout ceux qui ont été victimes de vol de données récemment. En effet, on vient d'assister à un vol de données massif chez Capital One, «une banque qui est spécialisée dans la vente de crédit à la consommation, immobilier et dans la gestion des cartes de crédit«, explique Wikipédia. Le site web indique d'ailleurs que «c'est le cinquième plus grand fournisseur de cartes de crédit au monde et la 11e plus grande banque des États-Unis».

Vous l'aurez compris, il s'agit donc d'une institution financière extrêmement importante et elle vient de révéler que les données de 106 millions de ses clients ont été volées. Parmi les victimes de ce vol massif, on trouve 6 millions de Canadiens. Le quotidien indique que les clients touchés sont des particuliers ainsi que des petites entreprises ayant fait affaire avec Capital One entre 2005 et début 2019. 

Parmi les données volées, on retrouve des noms, des adresses, des codes postaux, des numéros de téléphone, des adresses courriel ou encore des dates de naissance ainsi que des revenus déclarés, relate Le Devoir. Par contre, les informations concernant les comptes bancaires et les codes secrets n'ont pas été volées. Cependant, mauvaise nouvelle pour les clients canadiens de Capital One parce qu'un million de numéros d'assurance sociale ont été volés.

La responsable d'une telle opération est une dénommée Paige Thompson, âgée de 33 ans, indique Le Devoir. Contrairement à la fuite de données chez Desjardins, elle n'était pas employée de Capital One. Elle aurait simplement profité d'une faille dans le système informatique de l'institution financière. Elle a été depuis arrêtée par le FBI. Elle aurait commis ses méfaits entre le 12 mars et le 17 juillet. Elle risque plus de 5 ans de prison et 250 000 dollars d'amende.

Source: Le Devoir

Crédit Photo: Capture d'écran vidéo Youtube