cover

Une nouvelle taxe affectera bientôt de nombreux conducteurs Québécois.

Par NTD

Le reporter à l'hôtel de Ville de Montréal Benoît Chapdelaine a annoncé sur Twitter qu'une taxe d’immatriculation de 50$ par année entrerait en vigueur à compter de 2021 afin de financer transport collectif.

Comme l'a expliqué Chapdelaine dans sa courte publication hier le 19 juin, ce sont les automobilistes de la banlieue de Montréal qui seront principalement visés par cette mesure: "NOUVEAU: les automobilistes de la banlieue de Montréal devront payer taxe d’immatriculation de 50$ par année à compter de 2021 pour financer transport collectif selon règlement qui doit être adopté demain par ⁦@CMM_info⁩. Les Montréalais paient déjà une telle taxe".

Rappelons qu'en novembre dernier, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) avait annoncé qu'elle envisageait de d'étendre aux villes de banlieue la taxe sur l'immatriculation afin de financer les transports en commun.

La CMM avait alors déclaré qu'elle comptait récolter jusqu'à 100 millions par an en augmentant de 50 $ le coût du renouvellement des plaques dans le 450.

Sur son site web, le CMM a officialisé le tout et affirme que  " Le nouveau règlement établit désormais le montant de cette taxe supplémentaire à 50 $ et prévoit en étendre l’application aux 66 autres municipalités des couronnes Nord et Sud, incluant Laval et l’agglomération de Longueuil, ainsi qu’à Saint-Jérôme. "

Il faut savoir que les automobilistes de l'île de Montréal devaient déjà payer chaque année une taxe supplémentaire sur l'immatriculation depuis 2011. D'ailleurs cette taxe était passée d'un montant de 45 dollars à 50 dollars en juillet 2018, ce qui avait permis à la CMM d'amasser plus de 36 millions pour financer le transport collectif.

La CMM avait annoncé avoir mis sur pied un groupe d'élus qui aurait le mandat d'étudier la possibilité d'étendre cette taxe sur l'immatriculation à l'extérieur de l'île.

À cet effet, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, avait déclaré: "Ce qui ressort, c'est la nécessité de trouver d'autres façons de financer le transport collectif. Les villes doivent diversifier leurs sources de revenus, ça ne peut pas être la taxe foncière pour tout. À un moment, ça devient lourd."

Enfin, Philippe Saint-Pierre, directeur des affaires publiques à CAA-Québec, avait expliqué: "Oui, la mobilité est le défi le plus important qui guette la région de Montréal. Mais se rabattre sur l'automobiliste, qui n'a pas d'autre choix dans bien des cas que d'utiliser sa voiture, c'est une solution qui pourrait être vue comme une solution facile. Il faut faire attention à ces gens qui ont déjà un lourd fardeau financier sur les épaules".

Source: Twitter

Crédit Photo: Courtoisie