Paris: 14 Sri-Lankais avec des haches et des machettes ont été interpellés
Encore une fois une histoire de violence. Cette fois, c'est le média BFM TV qui a rapporté l'arrestation de quatorze individus soupçonnés de « participation à un groupement armé » dans l'intention de commettre des « violences contre des personnes ou des dégradations de biens ».
Les quatorze personnes, toutes d'origine sri-lankaise, ont été interpellées dimanche après-midi vers 15 h 45 dans le XIXe arrondissement de Paris. Ils avaient en leur possession des machettes, des haches et un couteau de chasse, a rapporté France Bleu Paris, lundi. Le groupe d'hommes armés avaient deux sacs remplis d'armes blanches avec aussi des bombes de gaz lacrymogène et des barres de fer.
Les forces de l'ordre ont découvert que les suspects étaient lourdement armés après un signalement à la police.
Les individus ont tous été placés en garde à vue. On ignore encore pour le moment ce qu'ils avaient exactement l'intention de faire de toutes ces armes, mais il est clair que la saisie de la police empêchera un crime horrible, que ce soit envers des biens ou des personnes.
Au mois de mars dernier, un homme d'origine sri-lankaise a été agressé sauvagement dans un bar du 10e arrondissement de Paris.
Les port et transport d’armes sont réglementés par les dispositions de l’article 121 du décret du 30 juillet 2013. La règlementation exige un motif légitime pour le transport ou le port d’une arme blanche.
Le Sri Lanka (anciennement Ceylan) est un pays insulaire situé au sud de l'Inde, dans l'océan Indien, peut-on lire sur Wikipédia. Le non-respect des droits de l'homme au Sri Lanka a été dénoncé par de nombreuses organisations, dont Amnesty International, Human Rights Watch et le département d'État des États-Unis. Outre les nombreuses exactions commises pendant la guerre civile, un rapport récent de Free from Torture montre que le gouvernement continue à pratiquer la torture de façon courante.
Les femmes sont victimes de nombreuses violences, et l'inaction des pouvoirs publics est dénoncée par plusieurs organismes, dont l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés16. Un rapport de l'Organisation des Nations unies de septembre 2013 a révélé, quant à lui, que 97 % des violeurs au Sri Lanka n'étaient pas inquiétés par la justice. En avril 2014, un projet de loi vivement critiqué par la presse internationale envisage de permettre aux violeurs d'épouser leur victime pour éviter des sanctions judiciaires. Le président de l'Assemblée nationale Chamal Rajapaksa (en) a quant à lui déclaré que les violences faites aux femmes relevaient de leur propre responsabilité et certainement pas de celle des hommes. Quelques jours après l'abolition d'une loi de 1979 qui interdisait aux femmes d'acheter de l'alcool, le président du Sri Lanka a finalement décidé de la remettre en vigueur.
Source: BFMTV
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