Une mère noire qui a adopté un petit garçon blanc raconte qu'on l'a accusée de l’avoir enlevé
Keia Jones-Baldwin est une thérapeute qui vit en Caroline du Nord. Keia et son mari, Richardo Baldwin, avaient déjà deux belles filles adolescentes et un fils de 8 ans, quand ils se sont pris d'affection pour un petit garçon nommé Princeton, né d’une mère toxicomane en juillet 2017.
Richardo, qui a 36 ans, a expliqué dans quelles circonstances il avait fait la rencontre de Princeton: "Mon superviseur de famille d’accueil m’a appelé et m’a dit : "Y a-t-il un moyen d’aller à l’hôpital et de faire peau à peau avec un bébé?" Je me suis liée avec lui si rapidement. J’ai commencé à y aller tous les jours."
Southern boys, get down in the dirt and still so fresh and so clean!! Meanwhile, my arch nemesis aka Dino in the background smirking at me ??\n#DownSouth #Boosie #raisingcultures \n\u2764?????Posted by Raising Cultures on Saturday, April 11, 2020
Quand est venu le temps pour Princeton de quitter enfin l'unité de soins intensifs où il était hospitalisé, les Jones-Baldwin l’ont accueilli dans leur maison à bras ouverts et les grandes sœurs Zariyah, 15 ans, et Karleigh, 16 ans, et leur frère de 8 ans, Ayden, ont été immédiatement charmés par leur nouveau frère.
Alors que Princeton était censé rester avec eux que trois mois, sa nouvelle famille ne pouvait pas se faire à l'idée qu'elle devrait se séparer de lui et ele a donc décidé de l’adopter officiellement. Cependant, comme Keia et Richardo forment un couple noir qui élève un garçon blanc, ils sont rapidement devenus la cible de regards bizarres et de questions grossières de la part d’étrangers.
I love these people \u2764Posted by Raising Cultures on Wednesday, March 25, 2020
Le couple a expliqué avoir fait fréquemment fait l'objet de drôles de regards, en plus de commentaires vraiment déplacés: "Nous recevons beaucoup de regards. [...] On me demande souvent si je suis la gardienne de Princeton... On nous demande même parfois pourquoi nous n'avons pas laissé Princeton rester avec une famille de sa propre race ?"
À deux reprises, les parents adoptifs ont dû explique leur situation à la police, comme le raconte Keia: "Nous étions en vacances dans le Tennessee et nous sommes allés faire une séance photo de l’ouest de l’ancien temps. La fille derrière la caméra a disparu et à son retour, elle a demandé: "C'est votre bébé?" Je lui ai dit que oui, puis elle a dit qu'elle venait de prendre en photo ce bébé avec sa famille il y a deux semaines".
"The hardest thing I had to overcome in life? I think racism. That's so difficult because I don't think anyone can ever...Posted by Raising Cultures on Tuesday, March 24, 2020
Lorsque les autorités sont arrivées sur les lieux quelques instants plus tard, elle a dû montrer une lettre prouvant que le bébé était sous sa responsabilité et qu’elle avait la permission de voyager avec lui. Le souvenir de cet incident particulier avait à peine disparu quand, en août de l’année dernière, un homme a appelé la police pour signaler un enlèvement à nouveau.
Les deux parents adoptifs avaient dû s'arrêter devant la maison d’un homme parce qu’ils avaient une crevaison et celui-ci les avait informés qu'il avait signalé un enlèvement à la police.
Me and my forever 4!Posted by Raising Cultures on Sunday, May 10, 2020
Enfin, Keia a conclu avec sagesse en déclarant: "La famille, ce n'est pas une affaire de sang. Je vois la famille comme étant de l’amour. Quand Princeton est entré dans nos vies, il est venu dans nos cœurs."
Source: Upworthy · Crédit Photo: Capture d'écran