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Accusée de transphobie, l'auteure de Harry Potter, J.K. Rowling, crée un grand malaise sur les médias sociaux

Par NTD

Ce weekend, J.K. Rowling a créé un grand malaise sur Twitter après avoir tenu des propos controversés sur les personnes trans. Des déclarations qui ont fait le tour du web et qui ont suscité l'indignation de nombreux internautes.

C'est 20 minutes qui rapporte cette nouvelle qui est en train de faire le tour du web. En effet, J.K. Rowling, connue pour être la créatrice de la saga Harry Potter, a suscité la controverse ce samedi sur Twitter après avoir tenu des propos controversés sur les personnes trans. Les choses ont commencé à déraper lorsqu'elle a publié une chronique du site devex.com qui avait pour titre «Créer un monde post-Covid-19 pour les personnes qui ont leurs règles».  

Elle y a ajouté un commentaire qui a mis le feu aux poudres. «Je suis sûre qu’il y avait un mot pour ces personnes. Aidez-moi. Wumben ? Wimpund ? Woomud ?». Comme vous l'aurez compris, elle fait allusion au mot «women» («femmes» en français).

Des propos sarcastiques qui ont tout de suite enflammé les internautes surtout les hommes trans, raconte 20 minutes. C'est le cas notamment de Zeke Smith, un homme de trans qui a atteint une notoriété importante après avoir participé à une émission de téléréalité. «Salut! Je suis un homme! J’ai mes règles! Cessez d’être un trou du c..», a-t-il écrit en commentaires. Le quotidien précise qu'il fait référence aux personnes non binaires qui ne se sentent ni entièrement «hommes» ni entièrement «femmes».  «J’en ai marre que le monde fasse comme si mon corps, ce que je vis, n’existait pas, et que je devrais me contenter d’être relégué au second plan», a-t-il ajouté.

20 minutes indique que J.K. Rowling a tout de même tenu à se défendre. «Je respecte le droit de chaque personne trans de vivre comme bon leur semble. Je marcherai à vos côtés si vous êtes victimes de discrimination en raison de votre transidentité. En même temps, ma vie a été façonnée par le fait d’être une femme. Je ne crois pas que dire cela relève de la haine. L’idée que des femmes, comme moi, qui sont en empathie avec les personnes trans depuis des décennies et éprouvent un lien avec elles parce qu’elles sont tout aussi vulnérables que les femmes – à la violence des hommes, par exemple –, haïraient les personnes trans car elles pensent que le sexe est une réalité est absurde». 

Si elle a décidé d'approfondir sa pensée, elle a tout de même défendu son point de vue. «Si le sexe n’est pas une réalité, alors il n’y a pas d’attirance de "même sexe". Si le sexe n’est pas une réalité, la réalité de ce que vivent les femmes dans le monde est effacée. Je connais et j’aime des personnes trans, mais effacer le concept de sexe empêche beaucoup de personnes de parler de leurs vies. Ce n’est pas haïr que de dire la vérité».

Source: 20 minutes · Crédit Photo: Facebook