Une école interdit les friandises glacées aux élèves en pleine canicule
La politique alimentaire d'une école de Saguenay interdit à son personnel enseignant de remettre des friandises glacées à leurs étudiants.
C'est une enseignante désirant demeurer anonyme, qui travaille dans une école de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, qui s'est exprimée auprès de TVA Nouvelles sur cette situation: "La politique alimentaire de l'école refuse qu'on offre à nos élèves des friandises glacées pour les rafraîchir."
De son côté, la porte-parole de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, Claudie Fortin, ne cache pas que la situation est beaucoup plus complexe qu'elle ne peut le sembler: "C'est tout un casse-tête pour les friandises glacées qui ne sont pas en accord avec notre politique alimentaire. [...] Si on se met à réfléchir sur la remise des friandises glacées, ça fait beaucoup de possibilités de contamination. Le discours qu'on entend, c'est qu'il n’y a pas beaucoup de cas au Saguenay–Lac-Saint-Jean. C'est peut-être parce que les mesures sont strictes qu'on évite la propagation."
L'enseignante qui s'est confiée à TVA Nouvelles dit avoir de la difficulté à comprendre qu'on interdise une telle pratique quand les enseignants prennent déjà toutes les précautions nécessaires: "On est limité dans les actions qu'on peut prendre pour ajouter un petit peu de confort dans la vie de nos élèves. On a eu l'autorisation d'arroser nos jeunes avec de petites poires à eau, un vaporisateur. Ils étaient contents. C'est vraiment pour le confort au niveau de nos élèves. On veut maximiser leurs apprentissages. On veut qu'ils soient heureux de venir à l'école."
Depuis jeudi, les enfants ont maintenant recours aux fontaines d'eau pour remplir leurs gourdes en suivant une procédure et Claudie Fortin se dit très satisfaite des résultats obtenus par cette initiative: "On priorise de prendre de l'eau dans les journées de grande chaleur. Les friandises glacées, ce n'est pas en accord avec notre politique alimentaire avec le sucre et c'est beaucoup de manipulation. C'est un risque qu'on ne veut pas prendre."
Source: TVA Nouvelles · Crédit Photo: Capture d'écran