Projections: une possible deuxième vague en juillet ou août
Gaston De Serres, médecin épidémiologiste à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et Marc Brisson, professeur titulaire à l'Université Laval et directeur du Groupe de recherche en modélisation mathématique et en économie de la santé liée aux maladies infectieuses, ont tous les deux présenté les nouvelles projections de l'INSPQ dans une conférence avec les journalistes, ce jeudi.
Selon l'adhésion (ou non) des gens, il pourrait y avoir une légère augmentation avant l'automne.
« L'évolution de l'épidémie va dépendre de façon critique de comment les gens vont respecter les mesures », a indiqué Gaston De Serres.
Les projections de l'INSPQ ne tiennent toutefois pas compte des déplacements des Québécois entre les régions et le modèle présume de l'immunité des personnes ayant contracté la COVID-19.
La bonne nouvelle est que les projections sont plus optimistes que les dernières qui avaient été présentées au début du mois de mai. Alors que le scénario le plus pessimiste montrait une courbe avec 10 000 cas et 150 décès par jour en juillet dans le Grand Montréal, les pires projections envisagent plutôt de 1 000 à 2 000 cas et jusqu'à 45 décès quotidien.
Les experts ont expliqué que le modèle n'arrivait pas à déterminer si le Grand Montréal était dans une courbe en augmentation ou en train de se stabiliser au moment de faire les dernières projections.
La situation est donc beaucoup moins effrayante que celle qui avait été présentée aux Québécois précédemment. Il faudra donc maintenant que les Québécois continuent de respecter les mesures de distanciation sociale et le port du masque afin de s'assurer qu'il n'y ait pas une nouvelle augmentation de la propagation du virus au sein de la population avant l'automne.
Source: La Presse · Crédit Photo: Adobe Stock