8 États américains profitent de la crise sanitaire pour restreindre le droit à l'avortement
Alors que les États-Unis sont encore frappés violemment par la crise sanitaire, 8 États ont profité de ce contexte pour restreindre le droit à l'avortement. Une nouvelle qui fait polémique
C'est TVA Nouvelles qui rapporte cette information qui est en train de faire le tour du monde. En effet, 8 États américains ont profité de la crise sanitaire pour restreindre le droit à l'avortement. Il s'agit de l'Alabama, de l'Arkansas, de l'Iowa, de la Louisiane, de l'Ohio, de l'Oklahoma, du Tennessee et du Texas. Une nouvelle dévoilée par un groupe d'expertes de l'ONU ce mercredi. La chaîne de télévision explique que ces États ont profité que les procédures médicales jugées non urgentes sont temporairement suspendues pour restreindre le droit à l'avortement.
«Nous déplorons que ces États, qui ont une longue histoire de pratiques restrictives vis-à-vis de l'avortement, manipulent, semble-t-il, cette crise dans le but de restreindre drastiquement les droits en matière de reproduction», a notamment déclaré Elizabeth Broderick la vice-présidente de ce groupe d'expertes de l'ONU. «Pour de nombreuses femmes aux États-Unis, l'interdiction des avortements pendant la pandémie va reporter les interruptions de grossesse au-delà de la limite légale ou rendre les IVG totalement inaccessibles».
TVA Nouvelles indique que le Texas a par exemple interdit les avortements pour que tous les lits d'hôpitaux puissent être réservés aux victimes de la crise sanitaire. Finalement, une cour fédérale d'appel a indiqué que le Texas ne pouvait pas considérer les avortements médicamenteux comme des opérations non urgentes. La chaîne de télévision précise que d'autres tribunaux fédéraux ont empêché que l'Alabama et l'Oklahoma suspendent le droit à l'avortement pendant la crise sanitaire.
Un maigre lot de consolation pour ce groupe d'expertes qui estiment qu'en agissant de la sorte, ces États ne respectent pas les droits humains et discriminent les femmes par la même occasion. Décidément, près de 50 ans après la légalisation de l'avortement, les États-Unis sont encore divisés sur cette question qui ne cesse de polariser l'opinion publique.
Source: TVA Nouvelles · Crédit Photo: Pexels