Qui sont les personnes les plus à risque d'attraper la COVID-19 et d'avoir des complications?
Alors que la COVID-19 est dans nos vies depuis maintenant un bon moment, des chercheurs commencent à nous en apprendre davantage sur les personnes les plus susceptibles de contracter la maladie.
C'est La Presse qui rapporte cette nouvelle qui va sans doute en intéresser un grand nombre d'entre vous. En effet, la revue scientifique "Science" révèle cette semaine les résultats d’un programme national de tests sérologiques réalisés par des chercheurs français qui expliquent notamment quel type de profil a plus de chance d’être hospitalisé et de mourir du coronavirus. On y apprend notamment que les hommes ont un plus grand risque de mourir de la COVID-19 que les femmes.
La Presse en profite pour expliquer pourquoi le quartier de Montréal-Nord est plus à risque que les autres. Le quotidien indique que c'est la nature de la population qui explique le fait que ce quartier est sévèrement touché par la crise sanitaire. «Il s’agit d’une clientèle qui est déjà plus touchée par toutes les maladies, à cause de problèmes financiers, de la barrière de la langue et de conditions de vie plus éprouvantes. Ils continuent à travailler dans des milieux à risque, s’y rendent en transport en commun, malgré la pandémie. Et ils sont plus nombreux à vivre dans chaque logement», indique Jonathan Ross dans le "Journal of the American Medical Association" alors qu'il évoque la situation du Bronx qui est similaire à celle de Montréal-Nord.
La Presse nous apprend aussi quel est le métier le plus à risque en cette période de pandémie. D'après les informations du "Brookfield Institute for Innovation and Entrepreneurship" de l’Université Ryerson, ce sont les hygiénistes dentaires qui ont le plus de chance de contracter la COVID-19 dans l'exercice de leur profession. Rien d'étonnant lorsqu'on connait leur proximité avec le public au cours de l'exercice de leur métier. De leur côté, les opérateurs de scie mécanique et de chariot de manutention sont les travailleurs les moins à risque, précise le quotidien.
Si les femmes ont moins de risque de mourir de la COVID-19 que les hommes, elles ont par contre plus de chance de la contracter en raison de leur métier. En effet, une majorité de femmes travaillent dans le domaine de la santé, de la vente et des services, mais aussi dans le domaine de l'enseignement, du droit ainsi que des services sociaux, communautaires et gouvernementaux, raconte La Presse. Des secteurs d'activités où le contact avec le public est important.
Source: La Presse · Crédit Photo: Adobe Stock