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François Legault et Horacio Arruda, cibles de menaces

Par NTD

Des personnalités publiques dont le premier ministre du Québec François Legault et le directeur de la santé publique Horacio Arruda ont été la cible de menaces sur Internet, ont révélé le Journal de Montréal et La Presse. 

Philippe Côté, un camionneur de Québec de 47 ans, a été accusé d'avoir menacé de mort François Legault et Horacio Arruda, a révélé le Journal de Montréal. Il a aussi harcelé les deux personnalités publiques pendant deux mois, d'après La Presse. 

Tout aurait commencé le 12 mars dernier lors du premier point de presse commun du premier ministre et du directeur de la santé publique. Ils avaient alors annoncé l'interdiction des rassemblements de plus de 250 personnes et demandé que les voyageurs de retour au Québec s'isolent volontairement pour une période de 14 jours. L'accusé doit avoir son enquête sur remise en liberté à Joliette, ce jeudi. 

Le Dr Arruda aurait maintenant un chauffeur-garde du corps armé qui assure sa sécurité depuis les débuts de la crise. Mais il s'agirait d'une mesure qui n'a rien à voir avec les menaces, d'après La Presse. Ce serait simplement en raison de son rôle primordial dans la gestion de la crise actuelle. 

François Legault et Horacio Arruda ne sont pas les seules personnes à voir été pris pour cibles. Le premier ministre du Canada Justin Trudeau, le PDG de Bombardier Éric Martel, le chef de l’opposition montréalaise Lionel Perez et le ministre de la Justice du Canada David Lametti ont aussi été victimes de menaces depuis le début de la pandémie. 

« Tout propos, en personne ou en ligne, peut être considéré comme une menace selon sa teneur », a indiqué le lieutenant Hugo Fournier, porte-parole de la Sûreté du Québec, à La Presse.

« On est responsable de ce qu’on dit sur internet. On est responsable et imputable pour nos paroles », a appuyé Maya Alieh, sergente-détective et superviseure de l’équipe de cyberenquête au SPVM.

Et la police a les capacités pour retracer les personnes qui se croient pourtant cachées ou anonymes derrière leur clavier. 

Source: La Presse · Crédit Photo: Capture d'écran