Ce réfugié syrien est arrivé en france il n’y a que 2 ans, il ne comprenait pas du tout le français et il a obtenu son bac avec mention « très bien » !

15 000 € pour passer les frontières de la France

L’arrivée d’Alexandre Samaan en France remonte à bientôt 2 ans. Il avait fui la guerre en Syrie et ne comprenais pas du tout le français. En mars 2015, il y avait eu des attentats dans sa ville, Homs, raison pour laquelle il était obligé de quitter la Syrie pour survivre. 15 000 euros, c’était le prix pour passer en France. Il a donc payé un passeur qui lui a permis de monter sur le toit d’un camion où il y avait déjà 4 autres migrants. Avant d’arriver en France, le camion a dû prendre par la Turquie, la Grèce, l’Autriche, puis l’Allemagne. Le jeune homme est resté sur le toit de ce camion pendant 45 heures, facile de deviner ce qu’il a dû subir… Il n’a ni mangé, ni bu durant tout le voyage. Mais Alexandre était conscient qu’il risquerait sa vie en restant à Homs.

Il dormait à 2h du matin toutes les nuits

Il devait partir avec ses parents, mais il a dû y aller tout seul. Son frère habitait en France depuis déjà 4 ans, c’est chez lui qu’il se rendra à Toulouse. Et aussi, ses parents ont fini par le rejoindre avec une de ses sœurs. Il y en a une qui est toujours en Syrie. Alexandre a alors commencé les cours en Science. Il ne comprenait absolument pas le français, il devait donc rentrer du lycée déjà à 18h00 pour copier les cours des autres élèves et il y restait jusqu’à 22h. Ensuite, il devait traduire tout le vocabulaire avant de pouvoir comprendre le cours. Et c’est autour de minuit qu’il faisait ses devoirs pour enfin aller au lit à 2h du matin chaque nuit.

Il a obtenu son bac scientifique avec mention « très bien »

Et ses efforts ont porté des fruits. Eh oui, Alexandre a eu son bac avec la mention « très bien ». Voici quelques-unes de ses notes : 17/20 en SVT, 18/20 en Mathématiques et 19/20 en Physique-Chimie. Pour la rentrée de 2017, le jeune homme s’est inscrit en faculté de médecine. Son rêve est de devenir neurochirurgien. Il est bien conscient qu’il livrera le combat le plus dur de sa vie l’année prochaine. Son courage force l’admiration. Chapeau bas ! Son expérience nous prouve qu’on réussit toujours quand on se donne à fond !

Source / Crédit photo : Capture d’écran France 3