Les transferts d'employés entre zones chaudes et zones froides continuent dans les CHSLD
Alors que la situation dans les CHSLD est toujours inquiétante, les transferts d'employés entre zones chaudes et zones froides continuent de se produire dans les résidences pour aînés.
C'est La Presse qui rapporte cette nouvelle qui va intéresser tous ceux qui suivent de très près la situation dans les CHSLD. En effet, les transferts d'employés entre zones chaudes et zones froides continuent de se produire dans les résidences pour aînés. «Des efforts ont été faits pour les diminuer, mais dans les faits, ça existe toujours. Ça reste problématique, surtout à Montréal», explique Jeff Begley, le président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).
Denis Cloutier, le président du Syndicat des professionnelles en soins de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, pointe du doigt le manque de personnel, mais aussi le manque d'expérience de certaines personnes qui viennent prêter main-forte. Pour lui, la situation dans les résidences pour aînés «est toujours aussi difficile», relate La Presse. «Oui, officiellement, il y a un peu plus de personnel. Mais il y a beaucoup de personnes non professionnelles qui ont été ajoutées. Il n’y a pas plus d’infirmières et d’infirmières auxiliaires».
Des observations que semble partager Jeff Begley. «La situation dans les CHSLD est encore difficile. Il y a toujours des éclosions et beaucoup de décès. C’est pour ça que ça prend de meilleurs équipements», a-t-il confié à La Presse. Le quotidien précise que pour améliorer la situation, le président de la FSSS estime que les transferts d'employés entre zone chaude et zone froide ne doivent pas se poursuivre. Il pense également que pour éviter de futures éclosions, les employés des CHSLD doivent être testés.
Toutefois, La Presse indique que le ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) affirme que «dans la majorité des installations, la recommandation de ne pas déplacer le personnel entre les zones chaudes et froides est respectée». Toutefois, il admet que ce n'est pas toujours le cas. «Cette situation peut être liée au manque de ressources qualifiées pour répondre aux besoins pour un quart donné. Lorsqu’une telle situation survient, les mesures de prévention et contrôle des infections sont appliquées, et le personnel bénéficie des équipements de protection individuelle appropriés», souligne le porte-parole Robert Maranda.
Source: La Presse · Crédit Photo: Adobe Stock