Prêts à tout pour traverser les frontières et vivre en Europe, 300 migrants attaquent des policiers à l'acide
Environ 300 migrants ont foncé dans les barrières qui séparent la frontière entre l'Espagne et le Maroc. Ils se trouvaient au Maroc et ils étaient prêts à tout pour se retrouver à Ceuta, une ville autonome espagnole sur la côte nord de l'Afrique, pour ainsi se trouver en sol européen.
Les migrants auraient lancé de l'acide sur les policiers qui tentaient de les arrêter, en blessant au moins sept, selon la police espagnole.
Ils ont attaqué la police dès mercredi matin alors que la police marocaine était à une cérémonie de prière marquant le début du festival musulman Eid al-Adha.
La télévision locale a montré des images saisissantes d'une bonne centaine de migrants ayant réussi à franchir la frontière, les bras et les jambes en sang à cause des fils barbelés qu'ils ont dû traverser.
La majorité d'entre eux était des jeunes hommes qui semblaient célébrer en marchant vers un centre temporaire.
« J'adore l'Espagne », a crié l'un d'eux.
Certains migrants s'étaient même enveloppés du drapeau de l'Espagne ou du drapeau de l'Union Européenne.
Cinq des migrants ayant traversé la frontière pour se rendre à Ceuta ont dû être hospitalisé à cause de leurs blessures.
Cet événement survient un mois après que 600 migrants aient réussi à franchir les fils barbelés des frontières.
Des africains vivant illégalement au Maroc tentent de rentrer en Europe chaque année en traversant les frontières entre le Maroc et l'Espagne en passant par Ceuta et Melilla.
Depuis le début de l'année 2018, plus de 3 800 migrants ont réussi à se frayer un chemin jusqu'en Europe de cette façon d'après l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Cela représente environ 14 % des 27 600 migrants qui sont arrivés entre les mois de janvier de juillet dernier, principalement par la mer. C'est une augmentation de 130 % comparativement à l'année dernière.
Les migrants qui réussissent à traverser la frontière sont envoyés dans un centre pour migrants temporaire jusqu'à ce qu'ils soient libérés ou expulsés du pays, selon les cas.
Ceuta et Melilla ont reçu récemment les renforts de 60 policiers chacun. Seul le temps pourra nous dire si ces renforts seront suffisants pour parvenir à contrôler les frontières.
Source: Daily Mail
Crédit Photo: Capture d'écran